Comprimé |
Disulfirame.......................................................................................................................... 500 mg Pour un comprimé. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients. |
Povidone, carmellose sodique, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline. |
Adjuvant dans la prévention des rechutes au cours de l'alcoolodépendance. |
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Posologie Voie orale. 1 comprimé par jour. Mode d'administration Avaler le comprimé avec un demi-verre d'eau, le matin au petit déjeuner après une abstinence d'alcool d'au moins 24 heures. |
Ce médicament est contre-indiqué en cas de : · Hypersensibilité au disulfirame ou à l'un des autres constituants du comprimé, · Insuffisance hépatique sévère, · Insuffisance rénale, · Insuffisance respiratoire sévère, · Diabète, · Atteintes neuropsychiques, · Epilepsie, · Atteinte cardiovasculaire, · Prise de boissons alcoolisées ou de médicament contenant de l'alcool depuis moins de 24 heures. | Contre-indiqué dans les cas suivants :
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Mises en garde spéciales Liées au disulfirame seul Des cas de toxicité hépatique sévère pouvant nécessiter une transplantation hépatique ou entraîner un décès ont été rapportés : Devant des signes évocateurs (asthénie, anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales ou ictère), un examen clinique et un contrôle biologique des fonctions hépatiques doivent être entrepris immédiatement (voir rubrique Effets indésirables). Des cas d'état confusionnel, de troubles neuropsychiatriques, de troubles psychotiques et d'hallucinations ont été rapportés pendant le traitement par disulfirame. Les médecins doivent informer leurs patients du risque de troubles psychotiques et d'hallucinations, même s'ils n'ont jamais eu de problèmes similaires. Les médecins doivent surveiller l'apparition de symptômes psychiatriques et conseiller aux patients et à leurs soignants de contacter immédiatement leur professionnel de santé s'ils présentent des symptômes psychiatriques pendant le traitement (voir rubrique Effets indésirables). Liées à l'association disulfirame alcool Les patients doivent être informés du risque d'effet antabuse (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). La réaction disulfirame-alcool : cette réaction (effet antabuse) survient chez les patients traités par le disulfirame lors de l'absorption d'alcool, même en petite quantité : prendre garde à la présence d'alcool dans la composition d'autres médicaments (notamment dans les solutions buvables), dans l'alimentation, mais aussi lors de l'utilisation de produits de toilette tels qu'après-rasages et parfums. Les symptômes désagréables (bouffées congestives du visage, érythème, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension) se produisent 10 minutes après l'ingestion d'alcool et durent de ½ heure à plusieurs heures. Des réactions avec l'alcool peuvent survenir jusqu'à 2 semaines après l'arrêt du disulfirame. Des réactions plus sévères ont été rapportées : troubles du rythme cardiaque, crise d'angor, collapsus cardiovasculaire, infarctus du myocarde, mort subite, dépression respiratoire, accidents neurologiques (confusion mentale, encéphalopathie et convulsions). La prise concomitante du disulfirame est déconseillée avec : · l'alcool et les médicaments contenant de l'alcool, · l'isoniazide, · le métronidazole, · la phénytoïne, la fosphénytoïne (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Précautions d'emploi Ce médicament ne doit être administré qu'après un examen médical approfondi (clinique et biologique). Pratiquer un contrôle biologique des fonctions hépatiques, comportant un dosage des transaminases, avant le début du traitement par le disulfirame (voir rubrique Contre-indications) puis régulièrement, au moins 1 fois par mois, en particulier pendant les 3 premiers mois de traitement. L'élévation des transaminases à trois fois la limite normale supérieure impose l'arrêt sans délai et définitif du traitement. Les patients devront alors être suivis étroitement jusqu'à la normalisation du bilan hépatique. Le disulfirame doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant un eczéma au nickel, en raison d'un risque accru de survenue d'hépatites (voir rubrique Effets indésirables). Le disulfirame ne doit jamais être administré au malade à son insu. L'utilisation de disulfirame est déconseillée pendant la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement). Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ». |
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Associations déconseillées + Alcool (boisson ou excipient) Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Tenir compte de l'élimination complète des médicaments en se référant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l'alcool. + Isoniazide Troubles du comportement et de la coordination. + Métronidazole Risque d'épisodes de psychose aiguë ou d'état confusionnel, réversibles à l'arrêt de l'association. + Phénytoïne (et, par extrapolation fosphénytoïne) Augmentation importante et rapide des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes toxiques (inhibition de son métabolisme). Si elle ne peut être évitée, contrôle clinique et des concentrations plasmatiques de phénytoïne pendant le traitement par le disulfirame et après son arrêt. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Antivitamines K Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le disulfirame et 8 jours après son arrêt. Associations à prendre en compte + Cocaïne Le disulfirame peut provoquer une inhibition du métabolisme de la cocaïne aboutissant à une augmentation marquée de la concentration plasmatique de cocaïne et un risque majoré d'allongement de l'intervalle QT. Utiliser le disulfirame avec précaution chez les patients prenant de la cocaïne. |
Grossesse Les données animales ne permettent pas de conclure et les données cliniques sont insuffisantes. L'utilisation de disulfirame est donc déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesures contraceptives. L'apparition d'un effet antabuse important lors de la prise d'alcool peut entraîner des conséquences graves pour le foetus. Allaitement En cas de traitement par le disulfirame, l'allaitement est déconseillé. |
Le risque de somnolence en début de traitement peut rendre dangereuses la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines. |
Symptômes Un surdosage avec le disulfirame seul peut entraîner des atteintes neurologiques graves à type d'encéphalopathie et peut être responsable de troubles de la conscience tels que confusion et coma, de convulsions et de syndromes extrapyramidaux. L'association d'un surdosage disulfirame-éthanol peut entraîner un coma ou un syndrome confusionnel, un collapsus cardiovasculaire avec parfois complications neurologiques. Conduite à tenir Le traitement est symptomatique. |
Classe pharmacothérapeutique : N : Système nerveux central, code ATC : N07BB01. Le disulfirame est un inhibiteur de nombreuses enzymes. L'inhibition de l'acétaldéhyde-déshydrogénase entraîne une élévation de la concentration en acétaldéhyde, métabolite de l'alcool éthylique responsable de manifestations déplaisantes : bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension. |
Neurologie-psychiatrie Etats de dépendance Désintoxication alcoolique Disulfirame |
N - Système nerveux N07 - Autres médicaments du système nerveux N07B - Médicaments utilisés dans les phénomènes de dépendance N07BB - Médicaments utilisés dans la dépendance alcoolique N07BB01 - Disulfirame |
Après prise orale, l'absorption du disulfirame est rapide mais incomplète (de 70 % à 90 %). Il est rapidement métabolisé : réduction en diéthyl dithiocarbamate, lui-même éliminé sous forme glucuroconjuguée ou transformé en diéthylamine et en sulfure de carbone. Une partie du sulfure de carbone est éliminée par voie pulmonaire. Les autres métabolites sont éliminés par voie urinaire. |
Sans objet. |
Sans objet. |
Durée de conservation : 3 ans. Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation. |
20 comprimés en tube (Polypropylène) fermé par un bouchon (Polyéthylène) avec dessiccant. |
Pas d'exigences particulières. |
SURVEILLANCE du traitement : - Contrôle biologique des fonctions hépatiques, comportant un dosage des transaminases, avant le début du traitement puis régulièrement, au moins 1 fois par mois, en particulier pendant les 3 premiers mois de traitement. L'élévation des transaminases à trois fois la limite normale supérieure impose l'arrêt sans délai et définitif du traitement. Les patients devront alors être suivis étroitement jusqu'à la normalisation du bilan hépatique. |
PREVENIR IMMEDIATEMENT le médecin en cas d'apparition des signes suivants : - Fatigue soudaine, abattement, somnolence, - Perte d'appétit, nausées, vomissements, douleurs dans le ventre, jaunissement de la peau et des yeux. EVITER TOUTE PRISE D'ALCOOL même en petite quantité : prendre garde à la présence d'alcool dans la composition d'autres médicaments (notamment dans les solutions buvables), dans l'alimentation, les préparations culinaires, mais aussi lors de l'utilisation de produits de toilette tels qu'après-rasages et parfums. PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence). |
Code CIP7 | 3037469 |
Code CIP13 | 3400930374696 (Code 13 référent) |
Code UCD7 | 9032510 |
Code UCD13 | 3400890325103 |
Code CIS | 61500746 |
Médicament T2A | Non |
Laboratoire titulaire AMM | SANOFI AVENTIS FRANCE |
Laboratoire exploitant | SANOFI AVENTIS FRANCE 82 avenue Raspail 94250 GENTILLY Tel : 0 800 394 000 Site Web : https://www.sanofi.fr/fr |
Prix de vente TTC | 1.80 € (Prix hors honoraire de dispensation - pharmacie) |
Taux de TVA | 2.1 % |
Base de remboursement SS | 1.80 € (Prix hors honoraire de dispensation - pharmacie) |
Taux SS | 65 % |
Code Acte pharmacie | PH7 |
Médicament d'exception | Non |
Agrément collectivités | Oui |
Liste | Liste I |
Statut | Médicament - AMM |
Date AMM | 18/11/1997 |
Rectificatif d'AMM | 19/10/2022 |
Marque | ESPERAL |
Gamme | Sans gamme |