Produit supprimé le 14/01/2014
Composition   exprimée par gélule
PRINCIPES ACTIFSQUANTITE
Propranolol chlorhydrate160 mg


EXCIPIENTS
Cellulose microcristalline
Ethylcellulose
Hypromellose
Enveloppe de la gélule :
Titane dioxyde
Gélatine
Fer oxyde noir
Erythrosine

Forme pharmaceutique
Gélule rose opaque rose translucide.
Indications thérapeutiques
- Hypertension artérielle ;
- Prophylaxie des crises d'angor d'effort ;
- Traitement au long cours après infarctus du myocarde ;
- Traitement de certains troubles du rythme : supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystoles ventriculaires, tachycardies ventriculaires) ;
- Manifestations cardiovasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies ;
- Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive ;
- Traitement de fond de la migraine ;
- Prévention des hémorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes (prévention primaire) et de leur récidive (prévention secondaire) chez les patients atteints de cirrhose : la prévention d'une première rupture de varice oesophagienne est limitée aux patients ayant une hypertension portale, chez lesquels l'examen endoscopique révèle des varices oesophagiennes de tailles intermédiaire ou volumineuse (stade II ou III).
  • Hypertension artérielle
  • Angor d'effort
  • Infarctus du myocarde
  • Troubles du rythme
  • Tachycardie supraventriculaire
  • Flutter et fibrillation auriculaire
  • Tachycardie jonctionnelle
  • Extrasystole ventriculaire
  • Tachycardie ventriculaire
  • Cardiomyopathie obstructive
  • Manifestation cardiovasculaire des hyperthyroïdies
  • Intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies
  • Migraine
  • Prévention d'hémorragie digestive par rupture de varices oesophagiennes chez le cirrhotique
Posologie et mode d'administration
- Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d'angor d'effort, cardiomyopathie obstructive :
Une gélule par jour, prise de préférence le matin, quelque soit l'indication (pour l'infarctus du myocarde, la migraine et les hémorragies digestives du cirrhotique : voir infra).
Toutefois, chez certains patients, il pourra être nécessaire d'augmenter la posologie jusqu'à deux gélules par jour. Chez certains hypertendus, on pourra éventuellement associer un autre antihypertenseur ou un diurétique.
- Traitement au long cours après infarctus du myocarde :
. Traitement initial : il devra être institué entre le 5ème et le 21ème jour après l'épisode aigu de l'infarctus ; 1 comprimé à 40 mg 4 fois par jour pendant 2 à 3 jours.
. Traitement d'entretien : 1 gélule LP, soit 160 mg par jour.
- Migraines, troubles du rythme, hyperthyroïdies :
Les doses actives pouvant varier d'un malade à l'autre, et des doses inférieures à 160 mg étant le plus souvent efficaces, il conviendra de débuter le traitement par la forme à libération conventionnelle.
- Prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes chez les cirrhotiques :
Le traitement sera généralement institué à la dose de 160 mg par jour : une gélule à libération prolongée à 160 mg le matin.
La posologie sera ensuite adaptée à chaque malade en utilisant, le cas échéant, le comprimé dosé à 40 mg : on se basera en particulier sur la fréquence cardiaque dont la diminution doit être d'environ 25%.
Contre-indications
CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité au propranolol,
- bronchopneumopathie chronique obstructive et asthme : les bêtabloquants non sélectifs sont formellement contre-indiqués chez les asthmatiques (même si l'asthme est ancien et non actuellement symptomatique, quelle que soit la posologie),
- insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
- choc cardiogénique,
- blocs auriculoventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
- angor de Prinzmetal,
- maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
- bradycardie (< 45-50 battements par minute),
- phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques,
- phéochromocytome non traité,
- hypotension artérielle,
- antécédent de réaction anaphylactique,
- association à la floctafénine, au sultopride (voir interactions),
- dans le cadre de la prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives chez le cirrhotique : insuffisance hépatique évoluée avec hyperbilirubinémie, ascite massive, encéphalopathie hépatique,
- prédisposition à l'hypoglycémie (comme après un jeûne ou en cas d'anomalie de réponse aux hypoglycémies).
DECONSEILLE :
- Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'allaitement : les bêtabloquants sont excrétés dans le lait. La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêtabloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
- L'association du propranolol avec les antagonistes du calcium (diltiazem, vérapamil, bépridil) est déconseillée (voir interactions).
Contre-indiqué dans les cas suivants :
  • Bronchopneumopathie chronique obstructive
  • Asthme
  • Insuffisance cardiaque non contrôlée
  • Choc cardiogénique
  • Bloc auriculoventriculaire de 2ème degré non appareillé
  • Bloc auriculoventriculaire de 3ème degré non appareillé
  • Angor de Prinzmetal
  • Maladie du sinus
  • Bloc sino-auriculaire
  • Bradycardie < 45 à 50 batt/mn
  • Phénomène de Raynaud
  • Troubles artériels périphériques
  • Phéochromocytome non traité
  • Hypotension
  • Antécédent de réaction anaphylactique
  • Insuffisance hépatique avec hyperbilirubinémie, ascite massive, encéphalopathie
  • Prédisposition à l'hypoglycémie
  • Jeûne
Déconseillé dans les cas suivants :
  • Allaitement
Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux ;
L'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite
.
- En cas d'hémorragie digestive, les risques de défaillance circulatoire peuvent être majorés par la prise de propranolol.
- Interactions médicamenteuses :
L'association du propranolol avec les antagonistes du calcium (diltiazem, vérapamil, bépridil) est déconseillée (voir interactions).
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Arrêt du traitement :
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines en utilisant la forme conventionnelle dosée à 40 mg et en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
- Insuffisance cardiaque :
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le propranolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Initier le traitement en utilisant le comprimé dosé à 40 mg.
- Bradycardie :
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
- Bloc auriculoventriculaire du premier degré :
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêtabloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du premier degré.
- Phéochromocytome :
L'utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
- Sujet âgé :
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
- Insuffisance rénale ou hépatique :
Ces deux situations nécessitent la prudence dans l'institution de la posologie initiale : utiliser alors la forme conventionnelle à 40 mg.
- Sujet diabétique :
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
- Hypoglycémie :
. Le propranolol s'oppose à la réponse des catécholamines endogènes permettant de corriger une hypoglycémie. De plus, il masque les signes adrénergiques annonciateurs d'hypoglycémie.
. Il peut donc aggraver les hypoglycémies survenant dans des situations à risque, telles que : le nouveau-né, l'enfant, le sujet âgé, le patient hémodialysé, le patient traité par antidiabétique hypoglycémiant, l'insuffisant hépatique, le jeûne, ainsi qu'en cas de surdosage.
Ces hypoglycémies associées à la prise de propranolol ont pu se présenter exceptionnellement sous forme de crise convulsive et/ou de coma.
- Psoriasis :
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquants, l'indication mérite d'être pesée.
- Réactions allergiques :
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (voir interactions) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
- Anesthésie générale :
Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
. Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
. Dans certains cas le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :
Chez les malades atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêtabloquants.
En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
. Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
- Thyrotoxicose :
Les bêtabloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
- Sportifs :
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Hémorragie digestive du cirrhotique :
Il est indispensable de surveiller régulièrement la numération globulaire, l'hématocrite et le taux d'hémoglobine afin de dépister d'éventuels saignements occultes.
- Grossesse : les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance. Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique. Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP). En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
  • Cardiopathie ischémique
  • Insuffisant cardiaque
  • Bradycardie au-dessous de 50-55 pulsations par minute
  • Bloc auriculoventriculaire du premier degré
  • Hypertension due au phéochromocytome traité
  • Sujet âgé
  • Insuffisance rénale
  • Insuffisance hépatique
  • Diabétique
  • Hypoglycémie
  • Psoriasis
  • Traitement désensibilisant
  • Anesthésie générale
  • Thyrotoxicose
  • Sportif
  • Hémorragie digestive du cirrhotique
  • Nouveau-né de mère traitée
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas des anti-arythmiques de la classe Ia, des bêtabloquants, de certains anti-arythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium et des anticholinestérasiques, de la pilocarpine.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES (voir contre-indications) :
- Floctafénine :
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
- Sultopride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES (voir mises en garde et précautions d'emploi) :
- Bépridil (antagoniste du calcium) :
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
- Diltiazem et Vérapamil (antagonistes du calcium) :
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Amiodarone :
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
- Anesthésiques volatils halogénés :
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêtamimétiques.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
- Antihypertenseurs centraux : clonidine, alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine.
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
- Baclofène :
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
- Ergotamine :
Ergotisme : quelques rares cas de spasmes artériels avec ischémie des extrémités ont été observés (addition des effets vasculaires).
Surveillance clinique renforcée, en particulier pendant les premières semaines de l'association.
- Fluvoxamine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de propranolol par inhibition de son métabolisme hépatique, avec majoration de l'activité et des effets indésirables, par exemple : bradycardie importante.
Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie du propranolol pendant le traitement par la fluvoxamine et après son arrêt.
- Insuline, sulfamides hypoglycémiants :
Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance glycémique.
- Lidocaïne IV :
Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêtabloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
- Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride) :
. anti-arythmiques de la classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ;
. anti-arythmiques de la classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol) ;
. certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) ;
. autres : cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV, luméfantrine, véralipride.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
- Propafénone :
Trouble de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
- Rizatriptan :
Augmentation des concentrations plasmatiques de rizatriptan par diminution de son métabolisme hépatique par le propranolol.
Diminuer la posologie de rizatriptan de moitié en cas de traitement par le propranolol.
- Topiques gastro-intestinaux, anti-acides et charbon :
Diminution de l'absorption digestive du bêtabloquant.
Prendre les topiques gastro-intestinaux et anti-acides à distance du bêtabloquant (plus de 2 heures, si possible).
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- AINS :
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
- Alphabloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine.
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
- Amifostine :
Majoration de l'effet antihypertenseur.
- Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques :
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Antihypertenseurs alphabloquants :
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
- Dihydropyridines :
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
- Dipyridamole (voie IV) :
Majoration de l'effet antihypertenseur.
- Phénobarbital (par extrapolation primidone), rifampicine (inducteurs enzymatiques) :
Diminution des concentrations plasmatiques du propranolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique surdosage), tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
Allaitement :
Les bêtabloquants sont excrétés dans le lait (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêtabloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
Effets indésirables
Les effets indésirables suivants, présentés par fréquence et classe organe ont été rapportés :
- Fréquents (1 - 9,9%) :
. Général : asthénie.
. Affections cardiovasculaires : bradycardie, refroidissement des extrémités, syndrome de Raynaud.
. Troubles du système nerveux central : insomnie, cauchemars.
- Peu fréquents (0,1 - 0,9%) :
Troubles digestifs : gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées.
- Rares (0,01 - 0,09%) :
. Général : sensations vertigineuses.
. Système hématopoïétique : thrombocytopénie.
. Affections cardiovasculaires : insuffisance cardiaque, ralentissement de la conduction auriculoventriculaire ou intensification d'un bloc auriculoventriculaire existant, hypotension orthostatique pouvant être associée à une syncope, aggravation d'une claudication intermittente existante.
. Troubles du système nerveux central : hallucinations, psychoses, modifications de l'humeur, confusion, impuissance.
. Système cutané : purpura, alopécie, éruptions psoriasiformes, exacerbation d'un psoriasis, rash cutané.
. Troubles neurologiques : paresthésies.
. Vision : sécheresse oculaire, perturbation de la vision.
. Système respiratoire : un bronchospasme peut survenir chez les patients présentant un asthme ou des antécédents d'asthme, avec parfois une issue fatale.
- Très rares (< 0,01%) :
. Système endocrinien : hypoglycémie chez les sujets à risque (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
. Au niveau biologique : on a pu observer dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
. Système nerveux : des cas isolés de myasthénie ou d'exacerbation ont été rapportés.
  • Asthénie
  • Bradycardie
  • Refroidissement des extrémités
  • Syndrome de Raynaud
  • Insomnie
  • Cauchemars
  • Gastralgie
  • Nausée
  • Vomissement
  • Diarrhée
  • Sensation vertigineuse
  • Thrombocytopénie
  • Insuffisance cardiaque
  • Ralentissement de la conduction auriculoventriculaire
  • Intensification d'un bloc auriculoventriculaire
  • Hypotension orthostatique
  • Syncope
  • Aggravation d'une claudication intermittente
  • Hallucinations
  • Psychose
  • Modification de l'humeur
  • Confusion
  • Impuissance
  • Purpura
  • Alopécie
  • Eruption psoriasiforme
  • Exacerbation d'un psoriasis
  • Rash cutané
  • Paresthésie
  • Sécheresse oculaire
  • Perturbation de la vision
  • Bronchospasme
  • Hypoglycémie
  • Apparition d'anticorps antinucléaires
  • Syndrome lupique
  • Myasthénie
  • Exacerbation d'une myasthénie
Surdosage
- En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration par voie veineuse :
. d'atropine, 1 à 2 mg en bolus,
. de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent suivi si nécessaire d'une perfusion de 1 à 10 mg par heure,
. puis, si nécessaire,
soit d'isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 microgrammes, l'injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300 microgrammes,
soit de dobutamine 2,5 à 10 microgrammes/kg/min.
- En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquant :
. glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
. hospitalisation en soins intensifs,
. isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
Propriétés pharmacodynamiques
BETABLOQUANT.
(C : système cardiovasculaire).
- Le propranolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
. l'absence d'activité bêtabloquante bêta1 cardiosélective,
. un effet anti-arythmique,
. l'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
- Le propranolol diminue le risque de récidive de l'infarctus du myocarde et la mortalité particulièrement la mort subite.
Classes thérapeutiques
Cardiologie et angéiologie
          Antihypertenseurs
                    Bêtabloquants
                              Bêtabloquants non sélectifs
                                        Propranolol

Cardiologie et angéiologie
          Traitement de l'insuffisance coronarienne
                    Bêtabloquants
                              Bêtabloquants non sélectifs
                                        Propranolol

Cardiologie et angéiologie
          Anti-arythmiques
                    Anti-arythmiques-Groupe II : Bêtabloquants
                              Bêtabloquants non sélectifs
                                        Propranolol

Gastro-Entéro-Hépatologie
          Traitement des cirrhoses
                    Hémorragie digestive
                              Propranolol

Neurologie-psychiatrie
          Antimigraineux
                    Traitement préventif de la migraine
                              Bêtabloquants
                                        Propranolol

Classes ATC
C - Système cardiovasculaire
          C07 - Bêtabloquants
                    C07A - Bêtabloquants
                              C07AA - Bêtabloquants, non sélectifs
                                        C07AA05 - Propranolol

Propriétés pharmacocinétiques
- La formulation galénique en sphéroïdes chronodialysants allonge de façon très importante le temps d'absorption du propranolol sans modifier ses paramètres d'élimination.
- Les concentrations plasmatiques maximales sont identiques à celles obtenues avec un comprimé classique à 40 mg. 24 heures après la prise d'une gélule, les concentrations plasmatiques sont encore sensiblement égales à la moitié des concentrations maximales (alors qu'elles ne sont plus que de 1/16ème lors de la prise du propranolol en comprimés classiques).
Le temps pour atteindre le plateau de concentrations plasmatiques maximales est d'environ 7 heures.
La demi-vie apparente d'élimination est de 12 heures.
Cette formulation convient bien au propranolol qui n'est pas absorbé au niveau de l'estomac, mais sur tout l'intestin y compris le rectum. Elle permet d'assurer un taux sanguin efficace pendant 24 heures en écrêtant les pics de concentration observés avec des comprimés classiques fortement dosés.
Le propranolol est métabolisé dans le foie, notamment en 4-hydroxypropranolol, métabolite doté également de propriétés bêtabloquantes. Les métabolites sont éliminés par le rein, sous forme glycuroconjuguée, de même qu'une faible fraction de la molécule-mère, inchangée (3-4%) ou glycuroconjuguée (15-20%).
L'élimination du propranolol et de ses métabolites est complète en 48 heures.
La dialysance en épuration extrarénale est d'environ 20 ml/min pour un débit de 250 ml/min.
Le propranolol passe la barrière placentaire et se retrouve dans le cordon (concentration : environ 1,5 fois celle du sang maternel).
La concentration dans le lait maternel est environ moitié de celle du sang. La quantité absorbée par le nourrisson serait ainsi inférieure à 1% de la dose thérapeutique.
Incompatibilités
Sans objet.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température inférieure à 25°C.

Nature et contenu de l'emballage extérieur
90 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
Conditions de prescription et de délivrance
Liste I.

Remboursement en fonction de l'indication (JO du 11/08/2006) :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont celles qui figurent à l'autorisation de mise sur le marché à l'exception de l'indication suivante : manifestations cardiovasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies.
Données technico-réglementaires
Code CIP73714349
Code CIP133400937143493 (Code 13 référent)
Code UCD79008730
Code UCD133400890087308
Code CIS64923769
Médicament T2ANon
Laboratoire titulaire AMMASTRAZENECA 
Laboratoire exploitantALKOPHARM

49 au 49 bis rue Réaumur
75003 Paris
Tel : 01 53 01 41 70
Fax : 01 57 40 85 30
Prix de vente TTCPrix libre
Taux de TVA10.0 %
Base de remboursement SSNon remboursé
Taux SS0 %
Code Acte pharmaciePHN
Médicament d'exceptionNon
Agrément collectivitésOui
ListeListe I
StatutMédicament - AMM
Date AMM30/07/1980
Rectificatif d'AMM27/07/2009
MarqueAVLOCARDYL
GammeSans gamme