Poudre pour suspension buvable. Poudre beige/jaune pâle à jaune.
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Chaque sachet de poudre pour suspension buvable contient 100 mg de ritonavir. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
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Copovidone Laurate de sorbitan Silice colloïdale anhydre
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Le ritonavir est indiqué en association avec d'autres antirétroviraux pour le traitement des patients infectés par le VIH-1 (adultes et enfants de 2 ans et plus). |
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Le ritonavir doit être administré par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Posologie Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique Lorsque le ritonavir est utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique avec d'autres inhibiteurs de protéase, le Résumé des Caractéristiques du Produit de l'autre inhibiteur de protéase doit être consulté. L'utilisation des inhibiteurs de la protéase du VIH-1 suivants avec le ritonavir comme potentialisateur pharmacocinétique a été approuvée aux doses mentionnées ci-dessous. Adultes Amprénavir 600 mg deux fois par jour avec ritonavir 100 mg deux fois par jour. Atazanavir 300 mg une fois par jour avec ritonavir 100 mg une fois par jour. Fosamprénavir 700 mg deux fois par jour avec ritonavir 100 mg deux fois par jour. Lopinavir associé à ritonavir (lopinavir/ritonavir) 400 mg/100 mg ou 800 mg/200 mg. Saquinavir 1000 mg deux fois par jour avec ritonavir 100 mg deux fois par jour chez les patients pré-traités avec des antirétroviraux (ARV). Chez les patients naïfs d'ARV, initiation du traitement par saquinavir 500 mg deux fois par jour avec ritonavir 100 mg deux fois par jour pendant les 7 premiers jours, puis saquinavir 1000 mg deux fois par jour avec ritonavir 100 mg deux fois par jour. Tipranavir 500 mg deux fois par jour avec ritonavir 200 mg deux fois par jour. Tipranavir avec ritonavir ne doit pas être utilisé chez les patients naïfs de traitement. Darunavir 600 mg deux fois par jour avec ritonavir 100 mg deux fois par jour chez les patients pré-traités avec des ARV. Darunavir 800 mg une fois par jour avec ritonavir 100 mg une fois par jour peut être utilisé chez certains patients pré-traités avec des ARV. Se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du darunavir pour plus d'informations sur l'utilisation en une fois par jour chez les patients pré-traités avec des ARV. Darunavir 800 mg une fois par jour avec ritonavir 100 mg une fois par jour chez les patients naïfs d'ARV. Enfants et adolescents Le ritonavir est recommandé chez l'enfant âgé de 2 ans et plus. Pour des recommandations posologiques complémentaires, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit des autres inhibiteurs de protéase approuvés pour une co-administration avec le ritonavir. Populations particulières Insuffisance rénale Le ritonavir étant métabolisé essentiellement par le foie, il doit être utilisé avec prudence comme potentialisateur pharmacocinétique chez les patients présentant une insuffisance rénale, en fonction de l'inhibiteur de protéase avec lequel il est co-administré. Cependant, comme la clairance rénale du ritonavir est négligeable, une diminution de la clairance corporelle totale chez les patients insuffisants rénaux est improbable. Pour des informations spécifiques relatives à la posologie chez les patients insuffisants rénaux, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de l'inhibiteur de la protéase co-administré. Insuffisance hépatique Le ritonavir ne doit pas être administré comme potentialisateur pharmacocinétique chez les patients ayant une maladie hépatique décompensée (voir rubrique Contre-indications). En l'absence d'études pharmacocinétiques chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère stable (classe C de Child-Pugh) sans décompensation, il est recommandé d'être prudent lorsque le ritonavir est utilisé en tant que potentialisateur pharmacocinétique, du fait de la possible augmentation des concentrations de l'IP co-administré. Les recommandations spécifiques pour l'utilisation du ritonavir comme potentialisateur pharmacocinétique chez les patients avec une insuffisance hépatique dépendent de l'inhibiteur de protéase avec lequel il est co-administré. Se reporter au RCP de l'IP co-administré pour des informations spécifiques relatives à la posologie chez cette population de patients. Ritonavir administré comme agent antirétroviral Adultes La dose recommandée de Norvir poudre pour suspension buvable est de 600 mg (six sachets) deux fois par jour par voie orale, au cours d'un repas. Une augmentation progressive de la dose de ritonavir pendant la phase initiale de traitement peut aider à améliorer la tolérance. Le traitement doit être initié à 300 mg (trois sachets) deux fois par jour pendant trois jours et augmenté par doses de 100 mg (un sachet) deux fois par jour jusqu'à 600 mg deux fois par jour sur une période ne dépassant pas 14 jours. Les patients ne doivent pas rester à la dose de 300 mg deux fois par jour pendant plus de 3 jours. Se reporter à la rubrique Mode d'administration ci-dessous et à la rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation pour des informations sur la préparation des doses. Enfants et adolescents (âgés de 2 ans et plus) La posologie recommandée pour Norvir poudre pour suspension buvable est de 350 mg/m2 par voie orale deux fois par jour et ne doit pas dépasser 600 mg deux fois par jour. La dose de Norvir doit être initialement de 250 mg/m2 puis augmentée à intervalle de 2 à 3 jours de 50 mg/m2 deux fois par jour. Recommandations posologiques chez l'enfant pour Norvir poudre pour suspension buvable (dose préparée à la concentration de 100 mg/10 ml)*†
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Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients. Lorsque le ritonavir est utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique d'autres inhibiteurs de protéases (IP), se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de l'inhibiteur de protéase co- administré pour des informations sur les contre-indications. Le ritonavir ne doit pas être administré chez les patients présentant une maladie hépatique décompensée, qu'il soit utilisé à doses thérapeutiques comme agent antirétroviral ou à faibles doses comme potentialisateur pharmacocinétique. Les études in vitro et in vivo ont démontré que le ritonavir est un inhibiteur puissant des biotransformations médiées par les isoformes CYP3A et CYP2D6 du cytochrome P450. Les médicaments ci-dessous sont contre-indiqués avec le ritonavir et, sauf mention contraire, la contre- indication est due au potentiel du ritonavir à inhiber le métabolisme du médicament co-administré, entraînant une exposition accrue à ce dernier et un risque d'effets indésirables cliniquement significatifs. L'effet modulateur enzymatique du ritonavir peut être dépendant de la dose. Pour certains médicaments, les contre-indications peuvent être plus pertinentes lorsque le ritonavir est utilisé comme agent antirétroviral que comme potentialisateur pharmacocinétique (par ex. rifabutine et voriconazole). Classe pharmacologique Médicaments dans la classe Motif
Antagoniste des récepteurs α1-adrénergiques Alfuzosine Augmentation des concentrations plasmatiques de l'alfuzosine pouvant entraîner une hypotension sévère (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Analgésiques Péthidine, piroxicam, propoxyphène Augmentation des concentrations plasmatiques de norpéthidine, piroxicam et propoxyphène et, par conséquent, augmentation du risque de dépression respiratoire grave ou d'anomalies hématologiques, ou d'autres effets indésirables graves dus à ces produits. Anti-angineux Ranolazine Augmentation des concentrations plasmatiques de ranolazine pouvant augmenter le risque d'effets indésirables graves et/ou mettant en jeu le pronostic vital (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
(voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Diminution des concentrations plasmatiques du ritonavir Préparation à base de plantes Millepertuis Préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), en raison du risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'activité clinique du ritonavir (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
| Contre-indiqué dans les cas suivants :
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Le ritonavir ne guérit pas de l'infection par le VIH-1 ou du SIDA. Les patients recevant du ritonavir ou un autre traitement antirétroviral peuvent encore développer des infections opportunistes et d'autres complications de l'infection par le VIH-1. Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission. Lorsque le ritonavir est utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique avec d'autres inhibiteurs de protéase, il est nécessaire de tenir compte des mises en garde spéciales et précautions particulières de l'IP co-administré et donc de consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit de l'IP concerné. Ritonavir administré comme agent antirétroviral ou potentialisateur pharmacocinétique Patients présentant des diarrhées chroniques ou un syndrome de malabsorption Une surveillance accrue est recommandée en cas de diarrhée. La fréquence relativement élevée des diarrhées survenant au cours du traitement par ritonavir peut compromettre l'absorption et l'efficacité du ritonavir ou d'autres médicaments associés (du fait de la diminution de l'observance du patient au traitement). Des vomissements sérieux et persistants et/ou des diarrhées associés à l'utilisation du ritonavir pourraient avoir un retentissement sur la fonction rénale. Il est conseillé de contrôler la fonction rénale chez les patients insuffisants rénaux. Hémophilie Des cas d'augmentation de saignements comprenant des hématomes cutanés spontanés et des hémarthroses ont été signalés chez les patients hémophiles de type A et B traités avec les inhibiteurs de protéase. Une quantité supplémentaire de facteur VIII a été donnée chez certains patients. Dans plus de la moitié des cas rapportés, il a été possible de poursuivre le traitement avec les inhibiteurs de protéase ou de le reprendre s'il avait été interrompu. Une relation causale a été évoquée, bien que le mécanisme d'action n'ait pas été élucidé. Les patients hémophiles doivent, par conséquent, être informés de la possibilité d'une augmentation des saignements. Poids corporel et paramètres métaboliques Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique. Pancréatite La pancréatite doit être envisagée si les symptômes cliniques (nausées, vomissements, douleurs abdominales) ou des anomalies biologiques (telles qu'une augmentation de l'amylase ou de la lipase sérique) évocateurs de pancréatite surviennent. Un patient qui présente ces signes ou symptômes doit être évalué et le traitement par Norvir doit être arrêté si le diagnostic de pancréatite est posé (voir rubrique Effets indésirables). Syndrome Inflammatoire de Reconstitution Immunitaire Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jiroveci. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont aussi été rapportées dans le cadre de la reconstitution immunitaire ; cependant, le délai d'apparition est plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir de nombreux mois après l'instauration du traitement. Maladie hépatique Le ritonavir ne doit pas être administré aux patients ayant une maladie hépatique décompensée (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Les patients présentant une hépatite chronique B ou C et traités par une association d'antirétroviraux sont exposés à un risque accru d'effets indésirables hépatiques graves et potentiellement fatals. En cas de traitement antiviral concomitant pour une hépatite B ou C, se reporter au RCP des médicaments concernés. Les patients ayant un dysfonctionnement hépatique préexistant y compris une hépatite chronique active ont une fréquence accrue d'anomalies de la fonction hépatique lors d'association de traitements antirétroviraux et doivent être surveillés selon la prise en charge habituelle. Si la maladie hépatique s'aggrave chez de tels patients, il faut envisager d'interrompre ou de suspendre le traitement. Maladie rénale La clairance rénale du ritonavir étant négligeable, une diminution de la clairance corporelle totale chez les patients insuffisants rénaux est improbable (voir aussi rubrique Posologie et mode d'administration). Des cas d'insuffisance rénale, d'altération de la fonction rénale, d'élévation de la créatinine, d'hypophosphatémie et de tubulopathie proximale (incluant un syndrome de Fanconi) ont été rapportés avec l'utilisation du fumarate de ténofovir disoproxil (TDF) en pratique clinique (voir rubrique Effets indésirables). Erreurs médicamenteuses Une attention particulière doit être accordée au calcul de la dose de Norvir, à la rédaction de la prescription médicale, à l'information donnée lors de la délivrance et aux instructions posologiques afin de minimiser le risque d'erreurs médicamenteuses et de sous-dosage. Ceci est particulièrement important pour des nourrissons et des jeunes enfants. Ostéonécrose L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir. Allongement de l'intervalle PR Le ritonavir a causé un léger allongement asymptomatique de l'intervalle PR chez certains sujets adultes sains. De rares cas de bloc auriculo-ventriculaire de 2ème ou 3ème degré ont été observés, pendant le traitement par le ritonavir, chez des patients présentant une cardiomyopathie sous-jacente ou des anomalies préexistantes du système de conduction ou chez des patients recevant des médicaments connus pour allonger l'intervalle PR (vérapamil ou atazanavir par exemple). Norvir doit être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Interactions avec d'autres médicaments Ritonavir administré comme agent antirétroviral Les mises en garde et précautions suivantes doivent être prises en considération lorsque le ritonavir est utilisé à doses thérapeutiques. Lorsque le ritonavir est utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique aux doses de 100 mg et 200 mg, il est peu probable que ces mises en garde et précautions s'appliquent. Lorsqu'il est administré pour potentialiser la pharmacocinétique d'autres IP, il est nécessaire de tenir compte des mises en garde spéciales et précautions relatives à l'IP co- administré et donc, de consulter la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi du Résumé des Caractéristiques du Produit de l'IP concerné pour déterminer si les informations ci-dessous s'appliquent. Inhibiteurs de la PDE5 Des précautions particulières doivent être prises en cas de prescription de sildénafil ou de tadalafil pour le traitement des troubles de l'érection chez des patients recevant du ritonavir. La co- administration de ritonavir et de ces médicaments entraîne une augmentation importante de leurs concentrations et peut provoquer des effets indésirables liés à ces médicaments tels qu'une hypotension et une érection prolongée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). L'utilisation concomitante d'avanafil ou de vardénafil avec le ritonavir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). Lorsque le sildénafil est prescrit pour l'hypertension artérielle pulmonaire, son utilisation concomitante avec le ritonavir est contre- indiquée (voir rubrique Contre-indications). Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase Le métabolisme de la simvastatine et de la lovastatine, inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, est fortement dépendant du CYP3A. Par conséquent, l'administration concomitante de ritonavir et de simvastatine ou de lovastatine n'est pas recommandée en raison du risque accru de myopathie incluant une rhabdomyolyse. Lorsque le ritonavir est administré avec l'atorvastatine, qui est métabolisée à un degré moindre par le CYP3A, la prudence est également recommandée et des réductions posologiques doivent être envisagées. Alors que l'élimination de la rosuvastatine n'est pas dépendante du CYP3A, une augmentation de l'exposition à la rosuvastatine a été rapportée en cas d'administration concomitante de ritonavir. Le mécanisme de cette interaction n'est pas élucidé mais pourrait résulter d'une inhibition du transporteur. En cas d'administration concomitante avec le ritonavir utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques, il est conseillé d'administrer les plus faibles doses recommandées d'atorvastatine ou de rosuvastatine. Le métabolisme de la pravastatine et de la fluvastatine n'étant pas dépendant du CYP3A, des interactions avec le ritonavir ne sont pas attendues. Si un traitement par un inhibiteur de la HMG-CoA réductase est indiqué, la pravastatine ou la fluvastatine est recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Colchicine Des interactions médicamenteuses mettant en jeu le pronostic vital et fatales ont été rapportées chez des patients traités avec de la colchicine et des inhibiteurs puissants du CYP3A comme le ritonavir (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Digoxine Des précautions particulières doivent être prises en cas de prescription de ritonavir chez les patients prenant de la digoxine puisqu'une augmentation des concentrations de digoxine est attendue lors de la co-administration de ritonavir et de digoxine. L'augmentation de la digoxinémie peut s'atténuer au cours du temps (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Lorsqu'un traitement par ritonavir est instauré chez des patients prenant déjà de la digoxine, la posologie de digoxine doit être réduite de moitié par rapport à la dose usuelle des patients et une surveillance plus étroite que celle réalisée en pratique courante devra être mise en œuvre pendant plusieurs semaines après le début de la co-administration de la digoxine et du ritonavir. Lorsqu'un traitement par digoxine est instauré chez des patients prenant déjà du ritonavir, la digoxine doit être instaurée de façon plus progressive par rapport à la pratique courante. Pendant cette période, la surveillance de la digoxinémie doit être renforcée et accompagnée d'adaptations posologiques, autant que nécessaire, sur la base des résultats cliniques, électrocardiographiques et de la digoxinémie. Éthinylestradiol L'utilisation de méthodes contraceptives de barrières ou d'autres méthodes non hormonales doit être envisagée en cas d'administration de ritonavir à doses thérapeutiques ou à faibles doses, car le ritonavir peut diminuer l'effet des contraceptifs contenant de l'estradiol et modifier le cycle menstruel. Glucocorticoïdes L'utilisation concomitante de ritonavir et de fluticasone, ou d'autres glucocorticoïdes métabolisés par le CYP3A4, n'est pas recommandée, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l'emporte sur le risque d'effets systémiques de la corticothérapie, tels qu'un syndrome de Cushing ou une inhibition de la fonction surrénalienne (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Trazodone Des précautions particulières doivent être prises en cas de prescription de ritonavir chez des patients utilisant la trazodone. La trazodone étant un substrat du CYP3A4, une augmentation des concentrations de trazodone est attendue lors de la co-administration de ritonavir. Des effets indésirables tels que des nausées, vertiges, une hypotension et des syncopes ont été observés dans des études d'interaction à dose unique chez des volontaires sains (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Rivaroxaban Il n'est pas recommandé d'utiliser le ritonavir chez des patients recevant du rivaroxaban en raison du risque d'augmentation de saignement (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Riociguat L'utilisation concomitante de ritonavir n'est pas recommandée en raison de l'augmentation potentielle de l'exposition au riociguat (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Vorapaxar L'utilisation concomitante de ritonavir n'est pas recommandée en raison de l'augmentation potentielle de l'exposition au vorapaxar (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Bédaquiline Les inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que les inhibiteurs de protéase peuvent augmenter l'exposition à la bédaquiline ce qui pourrait potentiellement augmenter le risque d'effets indésirables liés à la bédaquiline. Par conséquent, l'association de la bédaquiline et du ritonavir doit être évitée. Cependant, si le bénéfice l'emporte sur le risque, la co-administration de bédaquiline et de ritonavir doit être réalisée avec prudence. Une surveillance plus fréquente de l'électrocardiogramme et une surveillance des transaminases sont recommandées (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de la bédaquiline). Délamanide Une administration concomitante de délamanide avec un inhibiteur puissant du CYP3A (ritonavir) est susceptible d'augmenter l'exposition au métabolite du délamanide, ce qui a été associé à un allongement de l'intervalle QTc. Par conséquent, si une administration concomitante de délamanide avec du ritonavir est considérée comme nécessaire, il est recommandé d'effectuer une surveillance très fréquente par ECG pendant toute la période de traitement par délamanide (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du délamanide). Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique Les profils d'interaction des inhibiteurs de la protéase du VIH, administrés en association avec le ritonavir à faible dose, dépendent de l'IP co-administré. Se reporter à la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions pour une description des mécanismes connus et potentiels qui contribuent au profil d'interactions des IP. Consulter également le Résumé des Caractéristiques du Produit de l'IP dont la pharmacocinétique est amplifiée par le ritonavir. Saquinavir Les doses de ritonavir ne doivent pas être supérieures à 100 mg deux fois par jour. Il a été observé que des doses plus élevées étaient associées à une incidence accrue d'effets indésirables. La co- administration de saquinavir et de ritonavir a entraîné des effets indésirables sévères, essentiellement une acidocétose diabétique et des troubles hépatiques, notamment chez les patients ayant une maladie hépatique préexistante. Saquinavir/ritonavir ne doit pas être co-administré avec la rifampicine, en raison d'un risque d'hépatotoxicité sévère (se traduisant par une augmentation des transaminases hépatiques) lorsque les trois médicaments sont administrés simultanément (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Tipranavir La co-administration de tipranavir et de ritonavir à la dose de 200 mg a été associée à des cas d'hépatite clinique et de décompensation hépatique, dont certains ont été fatals. Une vigilance particulière est recommandée chez les patients présentant une co-infection chronique par l'hépatite B ou C en raison du risque accru d'hépatotoxicité. Les doses de ritonavir inférieures à 200 mg deux fois par jour ne doivent pas être utilisées, car cela pourrait modifier le profil d'efficacité de l'association. Fosamprénavir La co-administration de fosamprénavir et de ritonavir à des doses supérieures à 100 mg deux fois par jour n'a pas été évaluée cliniquement. L'utilisation de doses plus élevées de ritonavir pourrait modifier le profil de sécurité de l'association, elle n'est donc pas recommandée. Atazanavir La co-administration d'atazanavir et de ritonavir à des doses supérieures à 100 mg une fois par jour n'a pas été évaluée cliniquement. L'utilisation de doses plus élevées de ritonavir peut modifier le profil de sécurité de l'atazanavir (effets cardiaques, hyperbilirubinémie), elle n'est donc pas recommandée. Dans le cas seulement où l'atazanavir associé au ritonavir est co-administré à l'éfavirenz, une augmentation de la dose de ritonavir à 200 mg une fois par jour peut être envisagée. Dans ce cas, une surveillance clinique étroite se justifie. Pour plus d'informations, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de l'atazanavir.
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Ritonavir administré comme
potentialisateur pharmacocinétique ou comme agent antirétroviral Le ritonavir présente une forte affinité pour plusieurs isoformes du cytochrome P450 (CYP), dans l'ordre
décroissant suivant : CYP3A4 > CYP2D6. La co-administration
de ritonavir avec un médicament métabolisé
essentiellement par le CYP3A peut augmenter les concentrations plasmatiques du
médicament co-administré, ce qui peut augmenter ou
prolonger son effet thérapeutique et ses effets indésirables. Pour certains
médicaments (par exemple l'alprazolam), les effets
inhibiteurs du ritonavir sur le CYP3A4 peuvent
diminuer au cours du temps. Le ritonavir possède
également une forte affinité pour la glycoprotéine P, il peut inhiber ce
transporteur. L'effet inhibiteur du ritonavir (avec
ou sans autres inhibiteurs de protéase) sur l'activité de la P-gp peut diminuer
au cours du temps (par exemple digoxine et fexofénadine - voir le tableau « Effets du ritonavir sur les médicaments autres que les antirétroviraux
administrés de façon concomitante » ci-dessous). Le ritonavir
peut induire une glycuronidation et une oxydation par
le CYP1A2, le CYP2C8, le CYP2C9 et le CYP2C19 et potentialiser ainsi le
métabolisme de certains médicaments métabolisés par ces voies, ce qui peut
entraîner une diminution de l'exposition systémique à ces médicaments et
réduire ou raccourcir leur effet thérapeutique. Des
informations importantes concernant les interactions médicamenteuses lorsque le
ritonavir est utilisé comme potentialisateur
pharmacocinétique figurent également dans le Résumé des Caractéristiques du
Produit de l'inhibiteur de protéase co-administré. Médicaments
ayant un effet sur les concentrations de ritonavir Les
concentrations sériques de ritonavir peuvent être diminuées
par l'usage concomitant de préparations à base de plantes contenant du
millepertuis (Hypericum perforatum).
Ceci est dû à l'induction par le millepertuis d'enzymes métabolisant le
médicament. Par conséquent, les préparations à base de plantes contenant du
millepertuis ne doivent pas être associées au ritonavir.
Si un patient prend déjà du millepertuis, la prise de millepertuis doit être
arrêtée et, si possible, la charge virale doit être contrôlée. Les
concentrations de ritonavir peuvent augmenter à
l'arrêt du millepertuis. La dose de ritonavir peut
nécessiter un ajustement. L'effet inducteur peut persister durant au moins deux
semaines après l'arrêt du traitement à base de millepertuis (voir rubrique Contre-indications). Les
concentrations sériques de ritonavir peuvent être
modifiées en cas de co-administration de certains
médicaments (par exemple délavirdine, éfavirenz, phénytoïne et
rifampicine). Ces interactions sont décrites dans les tableaux d'interactions
médicamenteuses ci-dessous. Médicaments
sur lesquels le ritonavir a un effet Les
interactions entre le ritonavir et les inhibiteurs de
protéase, les agents antirétroviraux autres que les inhibiteurs de protéase et
les médicaments autres que les antirétroviraux sont répertoriées dans les
tableaux ci-dessous. Cette liste n'est pas exhaustive ou complète. Le RCP de
chacun des produits doit être consulté. Interactions
médicamenteuses - Ritonavir et inhibiteurs de
protéase
Le ritonavir augmente les concentrations sériques de l'amprénavir par inhibition du CYP3A4. Les études cliniques
ont confirmé la sécurité et l'efficacité de l'association d'amprénavir
600 mg deux fois par jour et de ritonavir 100 mg deux
fois par jour. Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au
Résumé des Caractéristiques du Produit de l'amprénavir.
Le ritonavir augmente les concentrations sériques de l'atazanavir par inhibition du CYP3A4. Les études cliniques
ont confirmé la sécurité et l'efficacité de l'association d'atazanavir
300 mg une fois par jour et de ritonavir 100 mg une
fois par jour chez des patients non naïfs de traitement antirétroviral. Pour
plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des
Caractéristiques du Produit de l'atazanavir.
Le ritonavir augmente les concentrations sériques du darunavir par inhibition du CYP3A. Le darunavir
doit être administré avec le ritonavir pour garantir
son effet thérapeutique. Les doses de ritonavir
supérieures à 100 mg deux fois par jour n'ont pas été étudiées avec le darunavir. Pour plus d'informations, les médecins doivent
se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du darunavir. Fosamprénavir 700 /12 h 100 /12 h Amprénavir ↑ x 2,4 ↑ x 11 Le ritonavir augmente les concentrations sériques de l'amprénavir (à partir du fosamprénavir)
par inhibition du CYP3A4. Le fosamprénavir doit être
administré avec le ritonavir pour garantir son effet
thérapeutique. Les études cliniques ont confirmé la sécurité et l'efficacité de
l'association de fosamprénavir 700 mg deux fois par
jour et de ritonavir 100 mg deux fois par jour. Les
doses de ritonavir supérieures à 100 mg deux fois par
jour n'ont pas été étudiées avec le fosamprénavir.
Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des
Caractéristiques du Produit du fosamprénavir.
Le ritonavir augmente les concentrations sériques de l'indinavir par inhibition du CYP3A4. Les doses appropriées
pour cette association, en termes d'efficacité et de sécurité, n'ont pas été
déterminées. Le bénéfice minimal de l'amplification de la pharmacocinétique par
le ritonavir est obtenu avec des doses supérieures à
100 mg deux fois par jour. En cas d'administration concomitante de ritonavir (100 mg deux fois par jour) et d'indinavir (800 mg deux fois par jour), la prudence est
recommandée car le risque de néphrolithiase peut être
majoré.
Le ritonavir augmente les concentrations sériques de nelfinavir par inhibition du CYP3A4. Les doses appropriées
pour cette association, en termes d'efficacité et de sécurité, n'ont pas été
déterminées. Le bénéfice minimal de l'amplification de la pharmacocinétique par
le ritonavir est obtenu avec des doses supérieures à
100 mg deux fois par jour.
Le ritonavir augmente les concentrations sériques de saquinavir par inhibition du CYP3A4. Le saquinavir
ne doit être administré qu'en association avec le ritonavir.
L'association de ritonavir 100 mg deux fois par jour
et de saquinavir 1000 mg deux fois par jour permet
d'obtenir une exposition systémique au saquinavir sur
24 heures égale ou supérieure à celle obtenue avec le saquinavir
1200 mg trois fois par jour sans ritonavir. Dans une étude
évaluant l'interaction de 600 mg de rifampicine administrés une fois par jour
et de 1000 mg de saquinavir avec 100 mg de ritonavir administrés deux fois par jour chez des
volontaires sains, il a été mis en évidence une toxicité hépatocellulaire
sévère avec une augmentation des transaminases de plus de 20 fois par rapport à
la limite supérieure de la normale après 1 à 5 jours de co-administration.
En raison du risque de toxicité hépatique sévère, l'association saquinavir/ritonavir ne doit pas
être co-administrée avec la rifampicine. Pour plus
d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des Caractéristiques
du Produit du saquinavir.
Le ritonavir augmente les concentrations sériques du tipranavir par inhibition du CYP3A. Le tipranavir
doit être administré avec du ritonavir à faible dose
pour garantir son effet thérapeutique. Les doses de ritonavir
inférieures à 200 mg deux fois par jour ne doivent pas être utilisées avec le tipranavir car cela pourrait diminuer l'efficacité de
l'association. Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au
Résumé des Caractéristiques du Produit du tipranavir. ND : Non
déterminée 1. Sur
la base d'une comparaison croisée avec l'amprénavir
1200 mg deux fois par jour en monothérapie. 2. Sur
la base d'une comparaison croisée avec l'atazanavir
400 mg une fois par jour en monothérapie. 3. Sur
la base d'une comparaison croisée avec l'indinavir
800 mg trois fois par jour en monothérapie. 4. Sur
la base d'une comparaison croisée avec le saquinavir
600 mg trois fois par jour en monothérapie. Interactions médicamenteuses - Ritonavir
et antirétroviraux autres que les inhibiteurs de protéase Médicament co- administré Dose du médicament co- administré Dose de NORVIR (mg) Médicament évalué ASC Cmin Didanosine
200
/12 h 600 /12 h 2 h plus
tard Didanosine
↓ 13 % ↔ Comme
il est recommandé de prendre le ritonavir au cours
d'un repas et que la didanosine doit être prise à jeun, un intervalle de 2,5 h
doit être respecté entre la prise des deux médicaments. Il ne devrait pas être
nécessaire de modifier la posologie.
Par
comparaison avec les données historiques, la pharmacocinétique de la délavirdine n'a pas semblé être modifiée par le ritonavir. En cas d'association avec la délavirdine,
une réduction des doses de ritonavir peut être
envisagée. Éfavirenz 600 /24 h 500 /12 h Éfavirenz
↑ 21 % Ritonavir ↑ 17 % Une
fréquence plus élevée d'effets indésirables (par ex. vertiges, nausées,
paresthésies) et d'anomalies des constantes biologiques (élévation des enzymes
hépatiques) a été observée en cas d'administration concomitante d'éfavirenz et de ritonavir à doses
thérapeutiques. Maraviroc 100 /12 h 100 /12 h Maraviroc
↑ 161 % ↑ 28 % Le ritonavir augmente les
concentrations sériques du maraviroc par inhibition
du CYP3A. Le maraviroc peut être administré avec le ritonavir pour augmenter l'exposition au maraviroc. Pour plus d'informations, les médecins doivent
se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du maraviroc.
L'administration
concomitante de ritonavir et de névirapine
n'entraîne pas de modifications cliniquement significatives de la
pharmacocinétique de la névirapine ou du ritonavir. Raltégravir 400, dose unique 100
/12 h Raltégravir ↓ 16 % ↓ 1 % L'administration
concomitante de ritonavir et de raltégravir
conduit à une légère diminution des concentrations de raltégravir. Zidovudine
200 /8 h 300 /6 h Zidovudine ↓ 25 % ND Le
ritonavir peut induire la glycuronidation
de la zidovudine, entraînant une légère diminution des concentrations de
zidovudine. Il ne devrait pas être nécessaire de modifier la posologie. ND
: non déterminée 1. Sur
la base d'une comparaison en groupes parallèles. Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante
Alfuzosine La co-administration
de ritonavir peut augmenter les concentrations
plasmatiques de l'alfuzosine, elle est donc contre-indiquée
(voir rubrique Contre-indications). Dérivés des amphétamines Amphétamine
Le ritonavir administré à doses thérapeutiques peut
inhiber le CYP2D6 et, par conséquent, augmenter les concentrations de
l'amphétamine et de ses dérivés. Une surveillance étroite des effets
thérapeutiques et indésirables est recommandée lorsque ces médicaments sont
administrés de manière concomitante avec des doses thérapeutiques de ritonavir (voir rubrique Mises en garde spéciales et
précautions d'emploi). Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante
Les
augmentations des concentrations plasmatiques de buprénorphine
et de son métabolite actif n'ont pas entraîné de modifications
pharmacodynamiques cliniquement significatives dans une population de patients
tolérants aux opiacés. L'ajustement posologique de buprénorphine
ou de ritonavir peut donc ne pas être nécessaire en
cas de co-administration. Lorsque le ritonavir est utilisé en association avec un autre
inhibiteur de protéase et la buprénorphine, il est
nécessaire de se reporter au RCP de l'inhibiteur de protéase co-administré pour des informations spécifiques relatives à
la posologie. Péthidine, piroxicam, propoxyphène La co-administration
de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques
de péthidine, de piroxicam
et de propoxyphène, elle est donc contre-indiquée (voir
rubrique Contre-indications). Fentanyl
Le ritonavir administré comme potentialisateur
pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A4 et peut, par
conséquent, entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de
fentanyl. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables
(dépression respiratoire notamment) est recommandée en cas d'administration
concomitante de fentanyl et de ritonavir. Méthadone1
5, dose unique 500 /12 h ↓ 36 % ↓ 38 % Une augmentation de la dose
de méthadone peut être nécessaire en cas d'utilisation concomitante avec le ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme
potentialisateur pharmacocinétique, en raison de l'induction d'une glycuronidation. Des adaptations de la posologie doivent
être envisagées selon la réponse clinique du patient à la méthadone. Morphine Les concentrations de morphine peuvent
être diminuées en raison de l'induction d'une glycuronidation
par le ritonavir, administré à doses thérapeutiques
ou comme potentialisateur pharmacocinétique. Anti-angineux Ranolazine Du fait de l'inhibition des CYP3A par
le ritonavir, les concentrations de ranolazine peuvent augmenter. L'administration concomitante
avec la ranolazine est contre-indiquée (voir rubrique
Contre-indications). Antiarythmiques Amiodarone,
bépridil, dronédarone, encaïnide, flécaïnide, propafénone, quinidine L'administration
concomitante de ritonavir peut augmenter les
concentrations plasmatiques d'amiodarone, de bépridil,
de dronédarone, d'encaïnide,
de flécaïnide, de propafénone
et de quinidine, elle est donc contre-indiquée (voir
rubrique Contre-indications). Digoxine 0,5 dose IV unique 300 /12 h, 3 j ↑
86 % ND 0,4
dose orale unique 200
/12 h, 13 j ↑
22 % Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante Médicament co-administré Dose du médicament co- administré
(mg) Dose de NORVIR (mg) Effet sur le médicament co-
administré ASC Effet sur le médicament co-administré
Cmax Cette
interaction peut être due à une modification par le ritonavir,
administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique,
du mécanisme d'efflux de la digoxine médié par la
glycoprotéine P. Les concentrations accrues de la digoxine
observées chez les patients recevant du ritonavir
peuvent diminuer au cours du temps avec le développement de l'induction (voir
rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Antiasthmatiques Théophylline1
3 mg/kg /8 h 500 /12 h ↓ 43 % ↓ 32 % Il peut être nécessaire
d'augmenter la dose de théophylline en cas d'administration concomitante avec
le ritonavir, en raison de l'induction du CYP1A2.
Les
concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition de la
protéine de résistance au cancer du sein (BCRP) et de la P-gp par le ritonavir. L'ampleur de l'augmentation de l'ASC et de la Cmax dépend du moment de l'administration du ritonavir. Des précautions d'emploi doivent être observées
lors de l'administration d'afatinib et de Norvir (se reporter au RCP de l'afatinib).
Surveiller les EI liés à l'afatinib. Abémaciclib Les concentrations
sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A par le ritonavir. L'administration
concomitante d' abémaciclib et de Norvir
doit être évitée. Si la co-administration ne peut
être évitée, se reporter au RCP de l'abémaciclib pour
les recommandations d'ajustement de la posologie. Surveiller les EI liés à l'abémaciclib. Apalutamide L'apalutamide
est un inducteur modéré à puissant du CYP3A4, ce qui peut entraîner une
diminution de l'exposition au ritonavir et une perte
potentielle de la réponse virologique. De plus, les concentrations sériques
peuvent être augmentées en cas d'administration concomitante avec le ritonavir, ce qui peut entraîner des événements
indésirables graves, notamment des convulsions. L'utilisation
concomitante de ritonavir et d'apalutamide
n'est pas recommandée. Céritinib Les concentrations sériques peuvent
être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A et de la P-gp par le ritonavir. Des précautions d'emploi doivent être observées
lors de l'administration de céritinib et de Norvir. Se reporter au RCP du céritinib
pour les recommandations d'ajustement de la posologie. Surveiller les EI liés
au céritinib. Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante Médicament co-administré Dose du médicament co- administré
(mg) Dose de NORVIR (mg) Effet sur le médicament co-
administré ASC Effet sur le médicament co-administré
Cmax Dasatinib, nilotinib,
vincristine, vinblastine Les concentrations sériques peuvent être augmentées en
cas d'administration concomitante avec le ritonavir,
ce qui peut entraîner une incidence accrue des effets indésirables. Encorafénib Les
concentrations sériques peuvent être augmentées en cas d'administration
concomitante avec le ritonavir, ce qui peut augmenter
le risque de toxicité, notamment le risque d'événements indésirables graves
comme un allongement de l'intervalle QT. L'administration concomitante d'encorafénib et de ritonavir doit
être évitée. Si l'on considère que le bénéfice est supérieur au risque et que
le ritonavir doit être utilisé, surveillez
étroitement la sécurité du patient. Fostamatinib La
co-administration de fostamatinib
et de ritonavir peut augmenter l'exposition au
métabolite R406 du fostamatinib, entraînant des
événements indésirables dose-dépendants comme une hépatotoxicité,
une neutropénie, une hypertension ou des diarrhées. Se reporter au RCP du fostamatinib pour des recommandations sur la réduction de
la dose si de tels événements surviennent. Ibrutinib Les
concentrations sériques d'ibrutinib peuvent être
augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A par le ritonavir,
ce qui entraîne un risque accru de toxicité, y compris un risque de syndrome de
lyse tumorale. L'administration concomitante d'ibrutinib
et du ritonavir doit être évitée. Si l'on considère
que le bénéfice est supérieur au risque et que le ritonavir
doit être utilisé, réduisez la dose d'ibrutinib à 140
mg et surveillez étroitement le patient quant à sa toxicité. Nératinib Les concentrations sériques peuvent
être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A par le ritonavir. L'utilisation
concomitante de nératinib avec Norvir
est contre-indiquée en raison du risque d'effets indésirables graves et/ou
mettant en jeu le pronostic vital incluant une hépatotoxicité
(voir rubrique Contre-indications). Vénétoclax Les
concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du
CYP3A par le ritonavir, entrainant une augmentation
du risque de syndrome de lyse tumorale lors de l'initiation du traitement et
pendant la phase de titration (voir rubrique Contre-indications et se
reporter au RCP du vénétoclax). Chez
les patients ayant terminé la phase de titration et recevant une dose quotidienne
stable de vénétoclax, réduire la dose de vénétoclax d'au moins 75 % en cas d'administration avec des
inibiteurs puissants du CYP3A (se reporter au RCP de vénétoclax pour les instructions posologiques). Anticoagulants Rivaroxaban 10, dose unique 600
/12 h ↑ 153 % ↑ 55 % L'inhibition des CYP3A et P-gp induit une
augmentation des concentrations plasmatiques et des effets pharmacodynamiques
du rivaroxaban, ce qui peut conduire à une
augmentation du risque de saignement. Par conséquent, l'utilisation de ritonavir n'est pas recommandée chez des patients recevant
du rivaroxaban. Vorapaxar Les
concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du
CYP3A par le ritonavir. La co-administration
de vorapaxar et de Norvir
n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions
d'emploi et se reporter au RCP du vorapaxar). Warfarine S-warfarine
R-warfarine 5,
dose unique 400 /12 h ↑
9 % ↓
33 % ↓
9 % ↔ L'induction
du CYP1A2 et du CYP2C9 entraîne une diminution des concentrations de R-warfarine, alors qu'il n'est observé qu'un faible effet
pharmacocinétique sur la S-warfarine en cas
d'administration concomitante avec le ritonavir. La
diminution des concentrations de R- warfarine peut
provoquer une réduction de l'anticoagulation, il est donc recommandé de
surveiller l'I.N.R. (International Normalised
Ratio) en cas d'association de warfarine et de ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme
potentialisateur pharmacocinétique. Anticonvulsivants Carbamazépine
Le ritonavir administré comme potentialisateur
pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A4, il peut donc
augmenter les concentrations plasmatiques de carbamazépine. Une surveillance
étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas
d'administration concomitante de carbamazépine et de ritonavir. Acide
valproïque, lamotrigine, phénytoïne Le ritonavir
administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à Antidépresseurs Amitriptyline, fluoxétine,
imipramine, nortriptyline, paroxétine,
sertraline Le
ritonavir administré à doses thérapeutiques peut
inhiber le CYP2D6 et par conséquent augmenter les concentrations d'imipramine,
d'amitriptyline, de nortriptyline,
de fluoxétine, de paroxétine
ou de sertraline. Une surveillance étroite des effets
thérapeutiques et indésirables est recommandée lorsque ces médicaments sont
administrés de manière concomitante avec des doses thérapeutiques de ritonavir (voir rubrique Mises en garde spéciales et
précautions d'emploi). Désipramine 100,
dose orale unique 500
/12 h ↑
145 % ↑
22 % L'ASC
et la Cmax du métabolite 2-hydroxy ont été diminuées
respectivement de 15 % et 67 %. Une réduction de la posologie de désipramine est recommandée en cas d'administration
concomitante avec le ritonavir à doses thérapeutiques. Trazodone 50, dose unique 200 /12 h ↑ x 2,4
↑ 34 % Une augmentation de l'incidence des effets indésirables liés à la trazodone a été observée en cas d'utilisation concomitante
avec le ritonavir administré à doses thérapeutiques
ou comme potentialisateur pharmacocinétique. Si la trazodone
est co-administrée avec le ritonavir,
l'association doit être utilisée avec prudence, en instaurant le traitement
antidépresseur à la posologie la plus faible et en surveillant la réponse
clinique ainsi que la tolérance. Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante
Colchicine
Une augmentation des concentrations de colchicine est attendue en cas de co-administration avec le ritonavir. Des
interactions médicamenteuses mettant en jeu le pronostic vital et fatales ont
été rapportées chez des patients traités avec de la colchicine et du ritonavir (inhibition du CYP3A4 et de la P-gp) en cas
d'insuffisance rénale et/ou hépatique (voir rubriques Contre-indications
et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Se reporter au
Résumé des Caractéristiques du Produit de la colchicine. Antihistaminiques Astémizole, terfénadine L'administration
concomitante de ritonavir peut augmenter les
concentrations plasmatiques de l'astémizole et de la terfénadine, elle est donc contre-indiquée (voir
rubrique Contre-indications). Fexofénadine Le
ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme
potentialisateur pharmacocinétique peut modifier le mécanisme d'efflux de la fexofénadine médié par la glycoprotéine P, entraînant une augmentation
des concentrations de fexofénadine. Ces augmentations
peuvent diminuer au cours du temps avec le développement d'une induction. Loratadine Le
ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme
potentialisateur pharmacocinétique inhibe le CYP3A et peut donc augmenter les
concentrations plasmatiques de loratadine. Une
surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée
en cas d'administration concomitante de loratadine et
de ritonavir. Anti-infectieux Acide
fusidique Les
concentrations plasmatiques de l'acide fusidique et
du ritonavir peuvent être augmentées en cas
d'administration concomitante, cette association est donc contre-indiquée (voir
rubrique Contre-indications). Rifabutine1 150 par jour 500 /12 h ↑ x 4 ↑ x 2,5 Métabolite
25-O-desacétyl rifabutine ↑ x 38
↑ x 16 En
raison de l'augmentation importante de l'ASC de la rifabutine,
l'administration concomitante de rifabutine et de ritonavir à doses thérapeutiques est contre-indiquée (voir
rubrique Contre-indications). Une réduction de la dose de rifabutine à 150 mg 3 fois par semaine peut être indiquée
avec certains IP lorsqu'ils sont co-administrés avec
le ritonavir utilisé comme potentialisateur
pharmacocinétique. Pour des recommandations spécifiques, se reporter au Résumé
des Caractéristiques du Produit de l'inhibiteur de protéase co-administré.
Les recommandations officielles pour le traitement approprié de la tuberculose
chez les patients infectés par le VIH doivent être prises en considération. Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante Médicament co-administré Dose du médicament co- administré
(mg) Dose de NORVIR (mg) Effet sur le médicament co-
administré ASC Effet sur le médicament co-administré
Cmax Rifampicine
Bien
que la rifampicine puisse induire le métabolisme du ritonavir,
des données limitées indiquent qu'en cas de co-administration
de doses élevées de ritonavir (600 mg deux fois par
jour) avec la rifampicine, l'effet inducteur additionnel de la rifampicine
(proche de celui du ritonavir) est faible et peut ne
pas avoir d'effet clinique pertinent sur les concentrations de ritonavir au cours d'un traitement à forte dose de ritonavir. L'effet du ritonavir
sur la rifampicine n'est pas connu.
L'utilisation
concomitante de ritonavir à doses thérapeutiques et
de voriconazole est contre-indiquée en raison
de la diminution des concentrations plasmatiques du voriconazole
(voir rubrique Contre-indications). L'administration concomitante de voriconazole et de ritonavir
comme potentialisateur pharmacocinétique doit être évitée, sauf si l'évaluation
du rapport bénéfice/risque justifie l'utilisation du voriconazole. Atovaquone Le
ritonavir administré comme potentialisateur
pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques induit une glycuronidation
et est donc susceptible de diminuer les concentrations plasmatiques de l'atovaquone. Une surveillance étroite des concentrations
plasmatiques ou des effets thérapeutiques est recommandée en cas
d'administration concomitante d'atovaquone et de ritonavir. Bédaquiline Il
n'y a pas d'étude d'interaction disponible avec le ritonavir
seul. Dans une étude d'interaction de la bédaquiline
en dose unique et du lopinavir/ritonavir
en doses multiples, l'ASC de la bédaquiline a été
augmentée de 22 %. Cette augmentation est probablement due au ritonavir et un effet plus prononcé peut être observé lors
d'une co- administration prolongée. En raison du
risque d'effets indésirables liés à la bédaquiline,
la co-administration doit être évitée. Si le bénéfice
l'emporte sur le risque, la co-administration de la bédaquiline et du ritonavir doit
être réalisée avec prudence. Une surveillance plus fréquente de
l'électrocardiogramme et une surveillance des transaminases sont recommandées
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et se
reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de la bédaquiline). Clarithromycine 500 /12 h 200 /8 h ↑ 77 % Métabolite
14-OH clarithromycine ↓ 100 % ↓ 99 % Compte
tenu de la grande fenêtre thérapeutique de la clarithromycine,
il n'est pas nécessaire de réduire la posologie chez les patients ayant une
fonction rénale normale. Des doses de clarithromycine
supérieures à 1 g/jour ne doivent pas être administrées avec le ritonavir utilisé à doses thérapeutiques ou comme
potentialisateur pharmacocinétique. Chez les patients insuffisants rénaux, une
réduction de la posologie doit être envisagée : la dose de clarithromycine
doit être réduite de 50 % si la clairance de la créatinine est comprise entre
30 et 60 ml/min et de 75 % si la clairance de la créatinine est inférieure à 30
ml/min. Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante Médicament co-administré Dose du médicament co- administré
(mg) Dose de NORVIR (mg) Effet sur le médicament co-
administré ASC Effet sur le médicament co-administré
Cmax Délamanide Il
n'y a pas d'étude d'interaction disponible avec le ritonavir
seul. Dans une étude d'interaction du délamanide 100
mg deux fois par jour et du lopinavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour pendant 14 jours,
menée chez des volontaires sains, l'exposition au métabolite du délamanide, le DM-6705, a été augmentée de 30 %. En raison
du risque d'allongement de l'intervalle QTc associé
au DM-6705, si une administration concomitante de délamanide
avec du ritonavir est considérée comme nécessaire, il
est recommandé d'effectuer une surveillance très fréquente par ECG pendant
toute la période de traitement par délamanide (voir
rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et se reporter
au Résumé des Caractéristiques du Produit du délamanide). Erythromycine,
itraconazole Le
ritonavir administré comme potentialisateur
pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A4 et peut donc augmenter
les concentrations plasmatiques d'érythromycine et d'itraconazole.
Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est
recommandée en cas d'administration concomitante de ces médicaments avec le ritonavir. Kétoconazole 200
par jour 500 /12 h ↑ x 3,4 ↑ 55 % Le ritonavir
inhibe le métabolisme du kétoconazole médié par le CYP3A.
Etant donné l'incidence accrue d'effets indésirables gastro-intestinaux et
hépatiques, une réduction de la posologie du kétoconazole
doit être envisagée en cas d'utilisation concomitante avec le ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme
potentialisateur pharmacocinétique. Sulfaméthoxazole/Triméthoprime 2
800/160, dose unique 500
/12 h ↓ 20 % / ↑ 20 % ↔ Il
ne devrait pas être nécessaire de modifier la dose de sulfaméthoxazole/triméthoprime en cas d'administration concomitante de ritonavir. Antipsychotiques/Neuroleptiques Clozapine, pimozide
L'administration concomitante de ritonavir peut
augmenter les concentrations plasmatiques de clozapine
ou de pimozide, elle est donc contre-indiquée (voir
rubrique Contre-indications). Halopéridol,
rispéridone, thioridazine
Le ritonavir administré à doses thérapeutiques peut
inhiber le CYP2D6 et, par conséquent, augmenter les concentrations
d'halopéridol, de rispéridone et de thioridazine. Une surveillance étroite des effets
thérapeutiques et indésirables est recommandée lorsque ces médicaments sont
administrés de manière concomitante avec des doses thérapeutiques de ritonavir. Lurasidone En raison de l'inhibition du CYP3A par
le ritonavir, les concentrations plasmatiques de lurasidone peuvent augmenter. L'administration concomitante
avec la lurasidone est contre-indiquée (voir rubrique
Contre-indications). Quétiapine En raison de l'inhibition du CYP3A par
le ritonavir, les concentrations plasmatiques de quétiapine peuvent augmenter. L'administration concomitante
de Norvir et de quétiapine
est contre-indiquée car elle peut augmenter la toxicité liée à la quétiapine (voir rubrique Contre-indications). Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante
Salmétérol Le ritonavir
inhibe le CYP3A4 et peut donc entraîner une augmentation importante des
concentrations plasmatiques de salmétérol. Par conséquent,
l'utilisation concomitante n'est pas recommandée. Inhibiteurs calciques Amlodipine, diltiazem, nifédipine Le ritonavir
administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques
inhibe le CYP3A4 et peut donc augmenter les concentrations plasmatiques des
inhibiteurs calciques. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et
indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de ces
médicaments avec le ritonavir. Antagonistes de l'endothéline Bosentan La
co-administration de bosentan
et de ritonavir peut augmenter la concentration
maximale (Cmax) du bosentan
à l'état d'équilibre et l'aire sous la courbe (ASC). Riociguat Les
concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du
CYP3A et de la P-pg par le ritonavir.
La co- administration de riociguat
et de Norvir n'est pas recommandée (voir rubrique Mises
en garde spéciales et précautions d'emploi et se reporter au RCP du riociguat). Dérivés de l'ergot de seigle Dihydroergotamine, ergonovine,
ergotamine, méthylergonovine L'administration
concomitante de ritonavir peut augmenter les
concentrations plasmatiques des dérivés de l'ergot de seigle, elle est donc contre-indiquée
(voir rubrique Contre-indications). Stimulants de la motilité digestive Cisapride L'administration
concomitante de ritonavir peut augmenter les
concentrations plasmatiques du cisapride, elle est
donc contre- indiquée (voir rubrique Contre-indications). Antiviraux anti-VHC à action directe Glécaprévir/pibrentasvir
Les
concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition de la
P-glycoprotéine, de la BCRP et de l'OATP1B par le ritonavir. L'administration
concomitante de glécaprévir/pibrentasvir
avec Norvir n'est pas recommandée du fait du risque
augmenté d'élévations des ALAT associée à l'augmentation d'exposition du glécaprévir. Inhibiteurs de protéase du VHC Siméprévir 200 /jour 100 /12 h ↑ x 7,2 ↑
x 4,7 Le
ritonavir augmente les concentrations plasmatiques du
siméprévir par inhibition du CYP3A4. Il n'est pas
recommandé de co-administrer le ritonavir
avec le siméprévir. Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante
Atorvastatine,
fluvastatine, lovastatine, pravastatine, rosuvastatine, simvastatine Les
inhibiteurs de la HMG-CoA réductase dont le
métabolisme est fortement dépendant de l'isoforme
CYP3A, comme la lovastatine et la simvastatine,
sont susceptibles d'avoir des concentrations plasmatiques fortement augmentées
lorsqu'ils sont administrés avec le ritonavir utilisé
à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique.
L'augmentation des concentrations plasmatiques de lovastatine
et simvastatine pouvant provoquer des myopathies
voire des rhabdomyolyses, l'association de ces médicaments avec le ritonavir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Le métabolisme de l'atorvastatine est moins dépendant de l'isoforme
CYP3A. Alors que l'élimination de la rosuvastatine
n'est pas dépendante du CYP3A, une augmentation de l'exposition à la rosuvastatine a été rapportée en cas d'administration
concomitante de ritonavir. Le mécanisme de cette
interaction n'est pas élucidé mais pourrait résulter d'une inhibition du
transporteur. En cas d'administration concomitante avec le ritonavir
utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques, il
est conseillé d'administrer les plus faibles doses recommandées d'atorvastatine
ou de rosuvastatine. Le métabolisme de la pravastatine et de la fluvastatine
n'est pas dépendant du CYP3A, des interactions avec le ritonavir
ne sont donc pas attendues. Si un traitement avec un inhibiteur de la HMG-CoA réductase est indiqué, il est recommandé d'utiliser la pravastatine ou la fluvastatine. Contraceptifs hormonaux Éthinylestradiol 50 µg, dose unique 500
/12 h ↓ 40 % ↓ 32 % Etant
donné les réductions des concentrations de l'éthinylestradiol,
des méthodes barrières ou d'autres méthodes contraceptives non hormonales
doivent être envisagées en cas d'administration concomitante de ritonavir utilisé à doses thérapeutiques ou comme
potentialisateur pharmacocinétique. Le ritonavir peut
modifier le cycle menstruel et diminuer l'efficacité des contraceptifs
contenant de l'estradiol (voir rubrique Mises en garde spéciales et
précautions d'emploi). Immunosuppresseurs Ciclosporine,
tacrolimus, évérolimus Le ritonavir administré comme potentialisateur
pharmacocinétique ou à Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante
Lomitapide Les inhibiteurs du CYP3A4 augmentent
l'exposition au lomitapide, les inhibiteurs puissants
induisant une augmentation de l'exposition d'un facteur 27 environ. Augmentation
attendue des concentrations de lomitapide due à
l'inhibition des CYP3A par ritonavir L'utilisation
concomitante de Norvir avec du lomitapide
est contre-indiquée (voir le Résumé des Caractéristiques du Produit de lomitapide) (voir rubrique Contre-indications). Inhibiteurs de la phosphodiestérase
(PDE5) Avanafil 50,
dose unique 600 /12 h ↑ x 13 ↑ x 2,4 L'utilisation concomitante d'avanafil avec le ritonavir est
contre- indiquée (voir rubrique Contre-indications). Sildénafil
100,
dose unique 500 /12 h ↑ x 11 ↑ x 4 L'utilisation concomitante de
sildénafil pour le traitement des troubles de l'érection et de ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme
potentialisateur pharmacocinétique doit être envisagée avec prudence ; en aucun
cas, les doses de sildénafil ne doivent être supérieures à 25 mg sur 48 heures
(voir également rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Lorsque le sildénafil est prescrit pour l'hypertension artérielle pulmonaire,
son utilisation concomitante avec le ritonavir est contre-
indiquée (voir rubrique Contre-indications). Tadalafil 20,
dose unique 200 /12 h ↑ 124 % ↔ L'utilisation concomitante de tadalafil dans le traitement des troubles de l'érection
avec le ritonavir administré à doses thérapeutiques
ou comme potentialisateur pharmacocinétique doit être envisagée avec prudence,
à des doses réduites ne dépassant pas 10 mg de tadalafil
toutes les 72 heures, et être accompagnée d'une surveillance renforcée des
effets indésirables (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions
d'emploi). Lorsque le tadalafil
est administré avec le ritonavir chez des patients
ayant une hypertension artérielle pulmonaire, se reporter au Résumé des
Caractéristiques du Produit du tadalafil. Vardénafil 5,
dose unique 600 /12 h ↑ x 49 ↑ x 13 L'utilisation concomitante de vardénafil avec le ritonavir est
contre- indiquée (voir rubrique Contre-indications). Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante
Clorazépate, diazépam, estazolam, flurazépam, midazolam oral et parentéral L'administration
concomitante de ritonavir peut augmenter les
concentrations plasmatiques du clorazépate, du
diazépam, de l'estazolam et du flurazépam,
elle est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). Le
midazolam est très largement métabolisé par le
CYP3A4. La co- administration avec Norvir peut entraîner une augmentation importante de la
concentration de cette benzodiazépine. Aucune étude d'interaction
médicamenteuse n'a été réalisée sur la co-administration
de Norvir avec les benzodiazépines. D'après les
données obtenues avec d'autres inhibiteurs du CYP3A4, des concentrations
plasmatiques de midazolam significativement plus
élevées sont attendues lorsque le midazolam est
administré par voie orale. En conséquence, Norvir ne
doit pas être co- administré avec le midazolam administré par voie orale (voir rubrique Contre-indications),
tandis que des précautions doivent être prises en cas de co-administration
de Norvir avec le midazolam
par voie parentérale. Les données sur l'utilisation concomitante de midazolam administré par voie parentérale avec d'autres
inhibiteurs de protéase semblent indiquer une possible augmentation des taux
plasmatiques de midazolam de 3 à 4 fois leur valeur.
Si Norvir est co-administré
avec du midazolam par voie parentérale, cela doit
être réalisé dans une unité de soins intensifs (USI) ou dans une structure
similaire afin d'assurer une surveillance clinique étroite et une prise en
charge médicale appropriée en cas de dépression respiratoire et/ou de sédation
prolongée. Un ajustement de la posologie du midazolam
doit être envisagé, particulièrement si plus d'une dose de midazolam
est administrée. Triazolam 0,125, dose unique 200,
4 doses ↑ > x 20 ↑ 87 % L'administration
concomitante de ritonavir peut augmenter les
concentrations plasmatiques du triazolam, elle est
donc contre- indiquée (voir rubrique Contre-indications). Péthidine 50,
dose orale unique 500 /12 h ↓ 62 % ↓ 59 % Métabolite
norpéthidine ↑ 47 % ↑ 87 % L'utilisation
de péthidine et de ritonavir
est contre-indiquée en raison de l'augmentation des concentrations du
métabolite, la norpéthidine, qui possède à la fois
une action analgésique et est un stimulant du système nerveux central. Des
concentrations élevées de norpéthidine peuvent
augmenter le risque d'effets sur le SNC (par exemple convulsions), voir
rubrique Contre-indications. Alprazolam 1, dose unique 200
/12 h, 2 j ↑ x 2,5 ↔ 500
/12 h, 10
j ↓
12 % ↓ 16 % Le
métabolisme de l'alprazolam a été inhibé après
l'introduction du ritonavir. Après 10 jours
d'administration de ritonavir, aucun effet inhibiteur
de ce dernier n'a été observé. La prudence est recommandée pendant les premiers
jours en cas d'administration concomitante d'alprazolam
et de ritonavir utilisé à doses thérapeutiques ou
comme potentialisateur pharmacocinétique, avant l'apparition de l'induction du
métabolisme de l'alprazolam. Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante Médicament co-administré Dose du
médicament co- administré (mg) Dose de NORVIR (mg) Effet sur le médicament co-
administré ASC Effet sur le médicament co-administré
Cmax Buspirone Le ritonavir
administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques
inhibe le CYP3A et peut donc augmenter les concentrations plasmatiques de buspirone. Une surveillance étroite des effets
thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration
concomitante de buspirone et de ritonavir. Hypnotiques Zolpidem 5 200, 4 doses ↑ 28 % ↑ 22 % Le
zolpidem et le ritonavir
peuvent être co-administrés en surveillant
étroitement le risque de majoration de l'effet sédatif. Sevrage tabagique Bupropion 150 100 /12 h ↓ 22 % ↓
21 % 150
600 /12 h ↓ 66 % ↓ 62 % Le
bupropion est principalement métabolisé par le
CYP2B6. L'administration concomitante de bupropion et
de doses répétées de ritonavir peut diminuer les
concentrations plasmatiques de bupropion. Ces effets
suggèrent une induction du métabolisme du bupropion. Cependant,
un effet inhibiteur du ritonavir sur le CYP2B6 a
également été démontré in vitro, aussi la dose recommandée de bupropion ne devra pas être dépassée. Par contraste avec
l'administration à long terme du ritonavir, il n'y a
pas eu d'interaction significative avec le bupropion
après administration à court terme de faibles doses de ritonavir
(200 mg deux fois par jour pendant 2 jours), suggérant que des réductions des
concentrations de bupropion peuvent survenir
plusieurs jours après l'instauration de la co-administration
du ritonavir. Stéroïdes Propionate de fluticasone,
budésonide, triamcinolone par voies inhalée, nasale
ou injectable Des
effets systémiques liés à la corticothérapie tels qu'un syndrome de Cushing ou
une inhibition de la fonction surrénalienne (une diminution de 86 % des taux de
cortisol plasmatique a été observée dans l'étude ci- dessus) ont été rapportés
chez des patients recevant le ritonavir associé au propionate de fluticasone inhalé
ou administré par voie nasale ; ces effets pourraient également survenir avec
d'autres corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A, comme le budésonide et la triamcinolone. Par conséquent,
l'administration concomitante de ritonavir utilisé à
doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique et de ces
glucocorticoïdes n'est pas recommandée à moins que le bénéfice attendu pour le
patient ne l'emporte sur le risque d'effets systémiques de la corticothérapie
(voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Dans
ce cas, une réduction des doses de glucocorticoïdes ou le passage à un
glucocorticoïde qui n'est pas un substrat du CYP3A4 (par exemple la béclométhasone) devra être envisagée et s'accompagner d'une
surveillance étroite des effets locaux et systémiques. De plus, lors de l'arrêt
des glucocorticoïdes, la diminution progressive de la posologie devra être
réalisée sur une période plus longue. Effets du ritonavir sur les
médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante Médicament co-administré Dose du médicament co- administré
(mg) Dose de NORVIR (mg) Effet sur le médicament co-
administré ASC Effet sur le médicament co-administré
Cmax Dexaméthasone Le
ritonavir administré comme potentialisateur
pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A et peut donc
augmenter les concentrations plasmatiques de dexaméthasone.
Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est
recommandée en cas d'administration concomitante de dexaméthasone
et de ritonavir. Prednisolone 20
200 /12 h ↑
28 % ↑ 9 % Une
surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée
en cas d'administration concomitante de prednisolone
et de ritonavir. L'ASC du métabolite prednisolone a augmenté de 37 et 28 % respectivement après
une administration de 4 et 14 jours de ritonavir. Traitement substitutif de l'hormone thyroïdienne Lévothyroxine Des
cas post-commercialisation ont été rapportés indiquant une interaction
potentielle entre les produits contenant du ritonavir
et la lévothyroxine. La thyréostimuline (TSH) doit
être surveillée chez les patients traités par la lévothyroxine
au moins le premier mois après le début et/ou la fin du traitement par ritonavir. ND
: non déterminée 2. Sur
la base d'une comparaison en groupes parallèles 3. Le
sulfaméthoxazole a été co-administré
avec le triméthoprime. Des
événements indésirables cardiaques et neurologiques ont été observés lors de
l'administration concomitante de ritonavir et de disopyramide, de mexilétine ou de
néfazodone. La possibilité d'une interaction
médicamenteuse ne peut être exclue. En
plus des interactions décrites ci-dessus, le ritonavir
ayant une forte liaison aux protéines, une augmentation des effets
thérapeutiques et toxiques est possible du fait du déplacement des liaisons
protéiques des médicaments associés. Ritonavir administré comme
potentialisateur pharmacocinétique Des
informations importantes concernant les interactions médicamenteuses lorsque le
ritonavir est utilisé comme potentialisateur
pharmacocinétique figurent également dans le Résumé des Caractéristiques du
Produit de l'inhibiteur de protéase co-administré. Inhibiteurs de la pompe à protons et antagonistes des
récepteurs H2 Les
inhibiteurs de la pompe à protons et les antagonistes des récepteurs H2 (oméprazole et ranitidine par
exemple) peuvent diminuer les concentrations des inhibiteurs de protéase co-administrés. Pour des informations spécifiques sur les
effets de l'administration concomitante d'anti-acides,
se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de l'inhibiteur de
protéase co-administré. Les études d'interactions
menées avec des inhibiteurs de protéase potentialisés par le ritonavir (lopinavir/ritonavir, atazanavir) montrent
que l'administration concomitante d'oméprazole ou de ranitidine n'a pas d'effet significatif sur l'efficacité du
ritonavir en tant que potentialisateur
pharmacocinétique malgré une légère modification de l'exposition (de l'ordre de
6 % à 18 %). |
Grossesse Un nombre important (6100 naissances vivantes) de femmes enceintes a été exposé au ritonavir, dont 2800 naissances vivantes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse. Ces données proviennent en grande partie de cas où le ritonavir était utilisé dans un traitement par association, non à des doses thérapeutiques mais à des doses plus faibles comme potentialisateur pharmacocinétique d'autres inhibiteurs de protéase. Ces données indiquent qu'il n'y a pas d'augmentation du taux d'anomalies congénitales par comparaison aux taux observés dans les systèmes de surveillance des anomalies congénitales dans la population générale. Les données chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Norvir peut être utilisé pendant la grossesse si nécessaire. Le ritonavir agit en diminuant l'effet des contraceptifs oraux. Par conséquent, une méthode de contraception alternative, efficace et sûre doit être utilisée pendant le traitement. Allaitement Des données publiées limitées ont rapporté que le ritonavir passe dans le lait maternel. Il n'y a pas d'information concernant les effets du ritonavir sur l'enfant allaité ni sur les effets de ce médicament sur la production de lait. En raison du risque (1) de transmission du VIH (chez les enfants VIH-négatifs), (2) du développement d'une résistance virale (chez les enfants VIH-positifs) et (3) d'effets indésirables graves chez les enfants allaités, les femmes infectées par le VIH ne doivent en aucun cas allaiter leurs enfants si elles sont traitées par Norvir. Fertilité Aucune donnée clinique de l'effet du ritonavir sur la fertilité humaine n'est disponible. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet délétère du ritonavir sur la fertilité (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
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Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Les vertiges sont un effet indésirable connu qui doit être pris en compte pour la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines. |
Résumé du profil de sécurité Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique Les effets indésirables associés à l'utilisation du ritonavir en tant que potentialisateur pharmacocinétique dépendent des inhibiteurs de protéase spécifiques co-administrés. Se reporter au RCP des inhibiteurs de protéase spécifiques co-administrés pour les informations sur les effets indésirables. Ritonavir administré comme agent antirétroviral Effets indésirables rapportés chez les adultes au cours des essais cliniques et après commercialisation Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients recevant du ritonavir seul ou en association avec d'autres médicaments antirétroviraux sont des effets gastro-intestinaux (dont diarrhées, nausées, vomissements, douleurs abdominales [hautes et basses]), troubles neurologiques (dont paresthésie et paresthésie buccale) et fatigue/asthénie. Tableau récapitulatif des effets indésirables Les effets indésirables suivants d'intensité modérée à sévère, avec une imputabilité possible ou probable au ritonavir, ont été rapportés. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), fréquence indéterminée (ne peut être déterminée sur la base des données disponibles). Les effets indésirables dont la fréquence est indéterminée ont été identifiés après commercialisation.
Description de certains effets indésirables Une augmentation des transaminases à plus de cinq fois la limite supérieure de la normale, une hépatite et un ictère sont survenus chez des patients recevant du ritonavir seul ou en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Paramètres métaboliques Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont aussi été rapportées ; cependant, le délai d'apparition est plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir de nombreux mois après l'instauration du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Des pancréatites d'évolution fatale dans certains cas ont été observées chez des patients recevant un traitement par ritonavir, dont certains présentaient une hypertriglycéridémie. Les patients à un stade avancé de l'infection à VIH sont susceptibles de développer une élévation des triglycérides et une pancréatite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Population pédiatrique Le profil de sécurité de Norvir chez les enfants âgés de 2 ans et plus est similaire à celui observé chez les adultes. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
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Symptômes L'expérience chez l'Homme de surdosage aigu avec le ritonavir est limitée. Au cours d'un essai clinique, un patient a pris 1500 mg/jour de ritonavir pendant deux jours et a présenté des paresthésies, qui ont disparu après diminution de la dose. Un cas d'insuffisance rénale avec hyperéosinophilie a été rapporté.
Les signes de toxicité observés chez les animaux (souris et rats) comprennent une diminution de l'activité, une ataxie, une dyspnée et des tremblements.
Conduite à tenir Il n'y a pas d'antidote spécifique du ritonavir. La prise en charge du surdosage est symptomatique et nécessite la surveillance des fonctions vitales et de l'état clinique du patient. Compte tenu des caractéristiques de solubilité et de la possibilité d'une élimination digestive, le traitement du surdosage pourra comprendre un lavage gastrique et l'administration de charbon activé. Le ritonavir étant largement métabolisé par le foie et fortement lié aux protéines, l'intérêt de la dialyse pour éliminer une quantité substantielle de médicament est improbable. |
Classe pharmacothérapeutique : antiviraux à usage systémique, inhibiteurs de protéase, Code ATC : J05AE03 Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique La potentialisation pharmacocinétique par le ritonavir repose sur son action en tant que puissant inhibiteur du métabolisme induit par les CYP3A. Le degré de potentialisation est lié au métabolisme de l'inhibiteur de protéase co-administré et à l'impact de l'inhibiteur de protéase co-administré sur le métabolisme du ritonavir. L'inhibition maximale du métabolisme des inhibiteurs de protéase co- administrés est généralement atteinte avec des doses de ritonavir de 100 mg par jour à 200 mg deux fois par jour et dépend de l'inhibiteur de protéase co-administré. Pour plus d'informations sur les effets du ritonavir sur le métabolisme des inhibiteurs de protéase co-administrés, se reporter à la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et au Résumé des Caractéristiques du Produit des IP co-administrés. Ritonavir administré comme agent antirétroviral Le ritonavir est un inhibiteur peptidomimétique des protéases aspartyl du VIH-1 et du VIH-2, actif par voie orale. L'inhibition des protéases du VIH rend l'enzyme incapable de synthétiser le précurseur polyprotéique gag-pol, ce qui aboutit à la production de particules du VIH morphologiquement immatures et incapables d'initier de nouveaux cycles infectieux. Le ritonavir a une affinité sélective pour la protéase du VIH et son activité inhibitrice vis-à-vis des protéases aspartyl humaines est très faible. Le ritonavir (autorisé en 1996) a été le premier inhibiteur de protéase dont l'efficacité a été prouvée au cours d'une étude avec des critères d'évaluation cliniques. Cependant, du fait de ses propriétés inhibitrices du métabolisme, le ritonavir est principalement utilisé en pratique clinique comme potentialisateur pharmacocinétique d'autres inhibiteurs de protéase (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Effets sur l'électrocardiogramme L'intervalle QTcF a été évalué dans une étude croisée randomisée contrôlée contre placebo et contre comparateur actif (moxifloxacine 400 mg une fois par jour) menée chez 45 sujets adultes sains, au cours de laquelle 10 mesures ont été effectuées sur une période de12 heures au 3ème jour. La différence maximale des moyennes [limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 %] du QTcF par rapport au placebo a été de 5,5 [7,6] pour le ritonavir 400 mg deux fois par jour. Au 3ème jour, l'exposition au ritonavir a été approximativement 1,5 fois plus élevée que celle observée à l'état d'équilibre avec la dose de 600 mg deux fois par jour. Aucun sujet n'a présenté d'allongement du QTcF supérieur ou égal à 60 ms par rapport aux valeurs initiales ni d'intervalle QTcF excédant le seuil éventuellement cliniquement significatif de 500 ms. Un léger allongement de l'intervalle PR a également été observé le 3ème jour chez les sujets recevant le ritonavir dans la même étude. Les modifications moyennes de l'intervalle PR par rapport aux valeurs initiales se sont réparties entre 11,0 et 24,0 ms dans les 12 heures post-dose. L'intervalle PR maximal a été de 252 ms et aucun sujet n'a présenté de bloc cardiaque de 2ème ou 3ème degré (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Résistance Des souches de VIH-1 résistantes au ritonavir ont été sélectionnées in vitro et isolées chez des patients traités par ritonavir à doses thérapeutiques. La diminution de l'activité antirétrovirale du ritonavir est surtout associée aux mutations des protéases V82A/F/T/S et I84V. L'accumulation d'autres mutations dans le gène de la protéase (dont les mutations aux positions 20, 33, 36, 46, 54, 71 et 90) peut aussi contribuer à la résistance au ritonavir. En général, lorsque les mutations associées à la résistance au ritonavir s'accumulent, la sensibilité aux autres IP peut diminuer du fait des résistances croisées. Le Résumé des Caractéristiques du Produit des autres inhibiteurs de protéase ou les recommandations officielles actualisées doivent être consultés pour les informations spécifiques relatives aux mutations des protéases associées à une diminution de la sensibilité à ces composants. Données pharmacodynamiques cliniques Les effets du ritonavir (seul ou en association avec d'autres agents antirétroviraux) sur les marqueurs biologiques de l'activité virale tels que le nombre des cellules CD4 et l'ARN viral ont été étudiés dans plusieurs études menées chez des patients infectés par le VIH-1. Les études suivantes sont les plus importantes. Chez l'adulte Une étude contrôlée du ritonavir réalisée en 1996 chez des patients infectés par le VIH-1, déjà traités avec des analogues nucléosidiques et dont le nombre des cellules CD4 est inférieur ou égal à 100 cellules/µl a montré une réduction de la mortalité et des évènements indicateurs du SIDA. La diminution moyenne de l'ARN viral après 16 semaines a été de -0,79 log10 (diminution moyenne maximale : 1,29 log10) dans le groupe traité par ritonavir contre -0,01 log10 pour le groupe témoin. Les nucléosides les plus fréquemment utilisés dans cette étude étaient la zidovudine, la stavudine, la didanosine et la zalcitabine. Dans une étude réalisée en 1996 chez des patients dont l'infection par le VIH-1 était moins avancée (CD4 200-500 cellules/µl) et n'ayant pas suivi de traitement antirétroviral préalable, le ritonavir administré seul ou en association avec la zidovudine a réduit la charge virale plasmatique et augmenté le nombre de cellules CD4. La modification du taux moyen de l'ARN viral après 48 semaines fut de - 0,88 log10 dans le groupe traité par ritonavir contre -0,66 log10 pour le groupe traité par association ritonavir + zidovudine et -0,42 log10 pour le groupe traité par zidovudine. La poursuite du traitement par le ritonavir doit être évaluée à l'aide de la charge virale du fait de la possibilité d'émergence de résistance (voir rubrique Indications thérapeutiques). Chez l'enfant Dans un essai clinique ouvert réalisé en 1998 chez des enfants infectés par le VIH, cliniquement stables, il y a eu une différence significative (p = 0,03) dans les taux détectables d'ARN en faveur d'une trithérapie (ritonavir, zidovudine et lamivudine) après 48 semaines de traitement. Dans une étude réalisée en 2003, 50 enfants infectés par le VIH-1, naïfs de traitement par inhibiteur de protéase et lamivudine, âgés de 4 semaines à 2 ans ont reçu 350 ou 450 mg/m2 de ritonavir toutes les 12 heures en administration concomitante avec 160 mg/m2 de zidovudine toutes les 8 heures et 4 mg/kg de lamivudine toutes les 12 heures. Dans les analyses en intention de traiter, respectivement 72 % et 36 % des patients ont atteint une réduction des taux plasmatiques d'ARN VIH-1 de ≤ 400 copies/ml aux semaines 16 et 104. La réponse a été similaire quels que soient la dose et l'âge des patients. Dans une étude réalisée en 2000, 76 enfants âgés de 6 mois à 12 ans infectés par le VIH-1, naïfs de traitement par inhibiteur de protéase et par lamivudine et/ou stavudine, ont reçu 350 ou 450 mg/m2 de ritonavir toutes les 12 heures en administration concomitante avec la lamivudine et la stavudine. Dans les analyses en intention de traiter, respectivement 50 % et 57 % des patients dans les groupes aux doses de 350 et 450 mg/m2, ont atteint une réduction des taux plasmatiques d'ARN VIH-1 de ≤ 400 copies/ml à la semaine 48. |
Infectiologie - Parasitologie Antiviraux systémiques Inhibiteurs de protéase Ritonavir |
J - Anti-infectieux généraux à usage systémique J05 - Antiviraux à usage systémique J05A - Antiviraux à action directe J05AE - Inhibiteurs de protéase J05AE03 - Ritonavir |
Absorption Le ritonavir n'ayant pas de formulation parentérale, l'absorption et la biodisponibilité absolue n'ont pas été déterminées. La pharmacocinétique du ritonavir a été observée au cours d'une étude à doses multiples menée chez des adultes volontaires séropositifs pour le VIH non à jeun. En doses multiples, l'accumulation de ritonavir était légèrement inférieure aux prévisions basées sur les résultats obtenus avec une dose unique. Ceci est dû à une augmentation proportionnelle au temps et à la dose de la clairance apparente (Cl/F). Il a été observé que les concentrations minimales de ritonavir diminuaient avec le temps, probablement en raison de l'induction enzymatique, mais semblaient se stabiliser au bout de deux semaines. Le temps nécessaire pour atteindre la concentration maximale (Tmax) est resté constant, environ 4 heures, avec les doses croissantes. L'élimination rénale moyenne a été inférieure à 0,1 l/h et est restée relativement constante pour les différentes doses. Les paramètres pharmacocinétiques observés avec différents schémas posologiques de ritonavir seul sont présentés dans le tableau ci-dessous : Doses de ritonavir étudiées
1 Valeurs exprimées en moyennes géométriques. Note : le ritonavir a été dosé après un repas pour tous les groupes étudiés. Effets de l'alimentation sur l'absorption orale L'administration d'une dose unique de 100 mg de ritonavir poudre pour suspension buvable avec un repas modérément riche en graisses (617 kcal, 29 % de calories d'origine lipidique) a été associée à une diminution moyenne respectivement de 23 % et 39 % de l'ASCinf et de la Cmax du ritonavir, par rapport à l'administration à jeun. L'administration avec un repas riche en graisses (917 kcal, 60 % de calories d'origine lipidique) a été associée à une diminution moyenne respectivement de 32 % et 49 % de l'ASCinf et de la Cmax du ritonavir, par rapport à l'administration à jeun. Distribution Le volume apparent de distribution (VB/F) de ritonavir est d'environ 20 - 40 l après administration d'une dose unique de 600 mg. Environ 98 - 99 % du ritonavir est lié aux protéines dans le plasma humain et la liaison aux protéines plasmatiques est constante dans l'intervalle des concentrations allant de 1,0 à 100 ?g/ml. Le ritonavir se lie à l'alpha 1-glycoprotéine acide (AAG) humaine et à l'albumine sérique humaine (HSA) avec des affinités comparables. Les études de la distribution tissulaire du ritonavir marqué au carbone 14 (14C) chez les rats ont montré que les plus fortes concentrations de ritonavir se situaient au niveau du foie, des surrénales, du pancréas, des reins et de la thyroïde. Le rapport tissu/plasma d'environ 1 dans les ganglions lymphatiques du rat suggère que le ritonavir diffuse dans les tissus lymphatiques. La pénétration du ritonavir dans le cerveau est minime. Biotransformation Il a été observé que le ritonavir était largement métabolisé par le système cytochrome P450 au niveau hépatique, essentiellement par les isoenzymes de la famille CYP3A et, à un degré moindre, par l'isoforme CYP2D6. Les études animales ainsi que les expérimentations effectuées in vitro sur des microsomes hépatiques humains ont indiqué que le ritonavir était essentiellement soumis à un métabolisme oxydant. Quatre métabolites ont été identifiés chez l'homme. Le métabolite de l'oxydation de l'isopropylthiazole (M-2) est le métabolite principal, et son activité antivirale est similaire à celle du médicament dont il est issu. Toutefois, l'ASC du métabolite M-2 est égale environ à 3 % de l'ASC de la molécule mère. De faibles doses de ritonavir ont montré des effets importants sur la pharmacocinétique d'autres inhibiteurs de protéase (et d'autres composants métabolisés par le CYP3A4) et d'autres inhibiteurs de protéase peuvent influencer la pharmacocinétique du ritonavir (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Élimination Les études effectuées chez l'homme avec du ritonavir marqué ont montré que l'élimination du ritonavir se faisait essentiellement par le système hépatobiliaire ; 86 % environ du radiomarquage a été retrouvé dans les selles, une partie étant due au ritonavir non absorbé. Ces études ont démontré que l'élimination rénale n'était pas la voie d'élimination principale du ritonavir. Ceci correspond aux observations des études animales. Populations particulières Aucune différence significative au niveau de l'ASC ou de la Cmax n'a été constatée entre les hommes et les femmes. Les paramètres pharmacocinétiques du ritonavir n'ont montré aucune corrélation statistiquement significative avec le poids corporel ou la masse maigre corporelle. Chez les patients âgés de 50 à 70 ans, l'exposition plasmatique au ritonavir, administré à la posologie de 100 mg associé au lopinavir, ou à des posologies supérieures en l'absence d'autres inhibiteurs de protéase, est similaire à celle observée chez des adultes plus jeunes. Patients insuffisants hépatiques Le ritonavir a été administré à des doses multiples à des volontaires sains (500 mg deux fois par jour) ainsi qu'à des sujets ayant une insuffisance hépatique légère à modérée (Classe A et B de Child Pugh, 400 mg deux fois par jour) : l'exposition au ritonavir après normalisation de la dose n'était pas significativement différente entre les deux groupes. Patients insuffisants rénaux La pharmacocinétique du ritonavir n'a pas été étudiée chez le patient insuffisant rénal. Cependant, comme la clairance rénale du ritonavir est négligeable, une modification de la clairance totale est improbable chez les patients insuffisants rénaux. Population pédiatrique La pharmacocinétique à l'état d'équilibre du ritonavir a été évaluée chez des enfants de plus de 2 ans infectés par le VIH recevant des doses allant de 250 mg/m2 deux fois par jour à 400 mg/m2 deux fois par jour. Les concentrations de ritonavir obtenues pour des doses de 350 à 400 mg/m2 deux fois par jour chez les patients pédiatriques étaient comparables à celles obtenues chez les adultes recevant 600 mg (environ 330 mg/m2) deux fois par jour. Pour les doses étudiées, la clairance orale du ritonavir (CL/F/m2) était environ 1,5 à 1,7 fois plus rapide chez les patients pédiatriques de plus de 2 ans que chez les adultes. La pharmacocinétique à l'état d'équilibre du ritonavir a été évaluée chez des enfants de moins de 2 ans infectés par le VIH recevant des doses allant de 350 à 450 mg/m2 deux fois par jour. Les concentrations de ritonavir obtenues dans cette étude ont été très variables et légèrement inférieures à celles obtenues chez des adultes recevant 600 mg (environ 330 mg/m2) deux fois par jour. Pour les doses étudiées, la clairance orale du ritonavir (CL/F/m2) diminuait avec l'âge avec des valeurs médianes de 9,0 l/h/m2 chez les enfants de moins de 3 mois, 7,8 l/h/m2 chez les enfants de 3 à 6 mois et 4,4 l/h/m2 chez les enfants de 6 à 24 mois. |
Les études de toxicité réitérée chez les animaux ont permis d'identifier les principaux organes cibles tels que le foie, la rétine, la glande thyroïde et les reins. Les modifications hépatiques impliquaient des éléments hépatocellulaires, biliaires et phagocytaires et étaient accompagnées d'une augmentation des enzymes hépatiques. Une hyperplasie de l'épithélium pigmenté de la rétine (EPR) et une dégénérescence rétinienne ont été observées dans toutes les études effectuées sur les rongeurs avec le ritonavir mais n'ont pas été observées chez le chien. L'analyse ultrastructurale suggère que ces altérations rétiniennes seraient secondaires à une phospholipidose. Cependant, les essais cliniques n'ont révélé aucune altération oculaire induite par le médicament chez l'Homme. Toutes les modifications au niveau de la thyroïde sont réversibles dès l'arrêt du traitement. Au cours des études cliniques effectuées chez l'Homme, les tests fonctionnels de la thyroïde n'ont révélé aucune altération clinique significative. Les altérations rénales, y compris la dégénérescence tubulaire, l'inflammation chronique et la protéinurie ont été observées chez les rats et sont attribuables à des maladies spontanées spécifiques à l'espèce. De plus, aucune anomalie rénale significative n'a été observée au cours des essais cliniques. Les anomalies au niveau du développement observées chez les rats (embryolétalité, diminution du poids f?tal, retard d'ossification et altérations viscérales dont un retard de descente des testicules) se sont produites principalement à des doses materno-toxiques. Les anomalies de développement observées chez les lapins (embryolétalité, réduction des portées et diminution du poids f?tal) se sont produites à des doses materno-toxiques. Le ritonavir ne s'est pas avéré mutagène ou clastogène dans la batterie de tests in vitro et in vivo (test d'Ames utilisant S. typhimurium et E. coli, test sur le lymphome de la souris, test du micronucleus sur la souris et test d'aberrations chromosomiques sur des cultures de lymphocytes humains). Des études de cancérogénèse à long terme du ritonavir chez la souris et le rat ont révélé un potentiel tumorigène spécifique à ces espèces mais sont considérées comme étant sans pertinence clinique. |
Sans objet. |
Durée de conservation : 36 mois. Après mélange avec des aliments ou des liquides comme décrit à la rubrique Posologie et mode d'administration : administrer dans les 2 heures. Précautions particulières de conservation : Conserver à une température ne dépassant pas 30 °C. |
Sachet de polyéthylène/aluminium/polyéthylène téréphtalate. 30 sachets par boîte. Fourni avec un godet pour mélange et deux seringues-doseuses de 10 ml pour administration orale. |
Pour des informations sur la préparation et l'administration de Norvir poudre pour suspension buvable, le patient ou le soignant doit se reporter à la notice, rubrique 3. Administration avec un aliment
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Liste I. Prescription initiale hospitalière annuelle. |
SURVEILLANCE du traitement : taux de lipides et de glucose sanguin. |
Le traitement ne prévient pas la transmission du virus. DISCUTER avec le médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d'autres personnes. AVERTIR LE MEDECIN LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE en cas de : - Nausées, vomissements ou douleurs abdominales. - Symptômes d'infection. - Faiblesse musculaire, faiblesse commençant au niveau des mains et des pieds et remontant vers le tronc, palpitations, tremblements ou hyperactivité. - Réaction allergique (éruption cutanée étendue), urticaire ou difficultés pour respirer. INFORMER LE MEDECIN en cas de : - Raideur des articulations, douleurs (de la hanche, du genou et de l'épaule), difficultés pour se mouvoir. NE PAS PRENDRE de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum). PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges). CONTRACEPTION : utiliser une méthode de contraception mécanique (préservatifs) en plus de toute méthode contraceptive hormonale. |
Code CIP13 | 3400930033265 (Code 13 référent) |
Code UCD7 | 9415292 |
Code UCD13 | 3400894152927 |
Code CIS | 65102533 |
Médicament T2A | Non |
Laboratoire titulaire AMM | ABBVIE DEUTSCH GMBH&CO |
Laboratoire exploitant | ABBVIE 10, rue d'Arcueil 94528 RUNGIS CEDEX Tel : 01 45 60 13 00 Fax : 01 45 60 13 01 Site Web : www.abbvie.fr |
Prix de vente TTC | 24.20 € (Prix hors honoraire de dispensation - pharmacie) |
Taux de TVA | 2.1 % |
Base de remboursement SS | 24.20 € (Prix hors honoraire de dispensation - pharmacie) |
Taux SS | 100 % |
Code Acte pharmacie | PH1 |
Médicament d'exception | Non |
Agrément collectivités | Oui |
Liste | Liste I |
Statut | Médicament - AMM Européenne |
Date AMM | 14/08/2015 |
Rectificatif d'AMM | 03/03/2021 |
Numéro AMM | NORVIR 100 mg, poudre pour suspension buvable, sachets boîte de 30 : EU/1/96/016/009 |
Marque | NORVIR |
Gamme | Sans gamme |