Solution injectable. Solution limpide, incolore avec un pH compris entre 4,0 et 6,0 et une osmolalité comprise entre 255 et 305 mOsm/Kg. |
Chaque ml de solution injectable contient 5 mg de chlorhydrate de ropivacaïne. Chaque ampoule de 10 ml contient 50 mg de chlorhydrate de ropivacaïne. Excipient(s) à effet notoire : Chaque ampoule de 10 ml contient 1,38 mmol de sodium (ou 31,7 mg) de sodium. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients. |
Chlorure de sodium, acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH), hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH), eau pour préparations injectables. |
ROPIVACAINE KABI 5 mg/ml est indiqué chez les adultes et les adolescents de plus de 12 ans pour : · administration intrathécale pour anesthésie chirurgicale. Chez les nourrissons à partir de 1 an et les enfants jusqu'à 12 ans inclus pour la prise en charge de la douleur aiguë (per et post opératoire) : · Bloc nerveux périphérique unique. |
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ROPIVACAÏNE KABI devra être uniquement utilisé par, ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d'anesthésie locorégionale. Administration intrathécale pour anesthésie chirurgicale Posologie Adultes et adolescents de plus de 12 ans : Le tableau suivant donne à titre indicatif les posologies administrées pour les blocs rachidiens chez les adultes. Il est recommandé d'utiliser la plus petite dose nécessaire pour produire un bloc efficace. L'expérience du médecin et la connaissance de l'état physique du patient sont importantes pour le choix de la dose. Posologie chez les adultes pour les blocs rachidiens
Insuffisance rénale En principe, il n'y a pas lieu de modifier la dose pour une utilisation en dose unique ou à court terme chez les patients ayant une insuffisance rénale (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques). La ropivacaïne est métabolisée par le foie et doit donc être utilisée avec précaution chez les patients atteints de maladies sévères du foie. Les ré-injections doivent être diminuées en raison d'une élimination plus lente (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques). Population pédiatrique L'administration intrathécale a été étudiée chez les nourrissons, les jeunes enfants et les enfants. Mode d'administration Une aspiration soigneuse avant et pendant l'injection est recommandée en vue de prévenir toute injection intravasculaire. Une injection intravasculaire accidentelle peut être reconnue par une accélération transitoire de la fréquence cardiaque. L'aspiration devra être réalisée avant et pendant l'administration de la dose principale qui devra être injectée lentement, à une vitesse de 25-50 mg/min, tout en surveillant étroitement les fonctions vitales du patient et en maintenant un contact verbal avec lui. Si des symptômes toxiques apparaissent, l'injection devra être arrêtée immédiatement. L'injection intrathécale doit être réalisée après avoir repéré l'espace sous-arachnoïdien et après que du liquide céphalorachidien (LCR) clair soit apparu au niveau de l'aiguille spinale ou détecté par aspiration. Bloc périphérique nerveux par injection unique Population pédiatrique Posologies pour l'utilisation chez les nourrissons et les enfants de 1 à 12 ans inclus
Les doses indiquées dans ce tableau constituent un guide d'utilisation en pédiatrie. Des variations individuelles peuvent survenir. Une réduction proportionnelle de la dose peut être nécessaire chez les enfants ayant une surcharge pondérale et doit reposer sur le poids idéal. Il convient de consulter les références standards disponibles aussi bien pour les facteurs dépendant de la technique que pour ceux dépendant du patient. Les doses pour les blocs périphériques chez les nourrissons et les enfants fournissent une ligne directrice pour l'utilisation chez les enfants n'ayant pas de pathologies sévères. Des doses plus classiques et une surveillance étroite sont recommandées pour les enfants atteints de pathologies sévères. ROPIVACAINE KABI 5 mg/ml n'est pas approuvé chez les enfants de moins de 1 an. L'utilisation de la ropivacaïne chez les prématurés n'a pas été documentée. Mode d'administration Une aspiration soigneuse avant et pendant l'injection est recommandée en vue de prévenir toute injection intravasculaire. Les fonctions vitales du patient devront être étroitement surveillées pendant l'injection. Si des symptômes de toxicité apparaissent, l'injection devra être arrêtée immédiatement. Un fractionnement de la dose d'anesthésique local calculé est recommandé. Avec l'utilisation de la technique des ultrasons, des dosages souvent inférieurs peuvent être nécessaires (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). De fortes concentrations plasmatiques totales ont été observées quand la ropivacaine 5 mg/ml a été appliquée à des doses de 3,5 mg/Kg (0,7 ml/kg) sans la survenue d'effets systémiques toxiques. Il est recommandé d'utiliser des concentrations plus faibles de ropivacaine pour les blocs dans lesquels les dépassant la dose de 3 mg/kg (0,6 ml/Kg) sont nécessaires (par exemple, compartiment du bloc fascia iliaque). |
· Hypersensibilité à la ropivacaïne, aux autres anesthésiques locaux à liaison amide, ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients. · Contre-indications générales propres à l'anesthésie locorégionale, indépendamment de l'anesthésique local utilisé. · Anesthésie locorégionale intraveineuse. · Anesthésie paracervicale obstétricale. · Les blocs nerveux majeurs sont contre-indiqués chez les patients hypovolémiques. | Contre-indiqué dans les cas suivants :
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Aucune étude sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été réalisée. Selon la dose administrée, les anesthésiques locaux peuvent exercer une influence mineure sur la fonction mentale et la coordination, même en l'absence de toxicité patente pour le SNC et peuvent transitoirement altérer la motricité et la vigilance. |
Symptômes Les injections intravasculaires accidentelles d'anesthésiques locaux peuvent donner lieu à des effets toxiques immédiats (quelques secondes à quelques minutes. En cas de surdosage, il se peut que le pic de concentration plasmatique ne soit pas atteint en une à deux heures en fonction du site d'injection et de ce fait, les signes de toxicité peuvent être retardés (voir rubrique Effets indésirables). Après une administration intrathécale, une toxicité systémique ne devrait pas survenir car les doses administrées sont faibles. L'administration dans l'espace sous arachnoïdien d'une dose importante de ropivacaïne peut conduire à un bloc spinal complet. Traitement S'il apparaît des signes de toxicité systémique aiguë, l'injection de l'anesthésique local devra être arrêtée immédiatement et les symptômes neurologiques (convulsions, dépression du SNC) devront être rapidement pris en charge par la mise en place d'une ventilation assistée appropriée et l'administration d'anti-convulsivants. S'il se produit un arrêt circulatoire, une réanimation cardio-pulmonaire immédiate doit être instituée. Une oxygénation et une ventilation optimales, le maintien de l'hémodynamique ainsi que le traitement de l'acidose sont d'une importance vitale. S'il apparaît une dépression cardiovasculaire (hypotension artérielle, bradycardie), un traitement approprié doit être mis en place avec des solutés de remplissage, des vasopresseurs et/ou des agents décontractant musculaire. Les doses données aux enfants doivent déterminées en fonction de l'âge et du poids corporel. En cas d'arrêt cardiaque, une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès. |
Classe pharmacothérapeutique : ANESTHESIQUE LOCAL à liaison amide. Code ATC : N01BB09 (N : système nerveux central). La ropivacaïne est un anesthésique local de type amide de longue durée d'action avec des effets anesthésiques et analgésiques. A des doses élevées elle induit une anesthésie chirurgicale, alors qu'à des doses plus faibles, elle donne lieu à un bloc sensitif, associé à un bloc moteur limité et stable. Le mécanisme d'action consiste en une diminution réversible de la perméabilité membranaire des fibres nerveuses aux ions sodium. Ainsi, la vitesse de dépolarisation diminue et le seuil d'excitabilité augmente, induisant un blocage local de l'influx nerveux. La propriété la plus caractéristique de la ropivacaïne est sa longue durée d'action. Le délai d'installation et la durée d'efficacité de l'anesthésie sont dépendants du site d'administration mais ne sont pas influencés par la présence d'un vasoconstricteur (par exemple, l'adrénaline (épinéphrine)). Pour les informations concernant le délai d'installation et la durée d'efficacité de la ROPIVACAINE KABI, voir rubrique Posologie et mode d'administration. Les perfusions intraveineuses de ropivacaïne chez les volontaires sains ont été bien tolérées à des doses faibles avec les symptômes neurologiques attendus à la dose maximale tolérée. L'expérience clinique dont on dispose sur ce médicament montre une bonne marge de sécurité lorsqu'il est utilisé aux doses recommandées. |
Anesthésie, réanimation Rachianesthésie Ropivacaïne Anesthésie, réanimation Anesthésie locale ou régionale Amides Ropivacaïne |
N - Système nerveux N01 - Anesthésiques N01B - Anesthésiques locaux N01BB - Amides N01BB09 - Ropivacaïne |
Absorption et distribution : La ropivacaïne présente un centre chiral et est développée sous forme d'énantiomère S-(-). Elle est très liposoluble. Tous ses métabolites ont un effet anesthésique local mais présentent une puissance d'action considérablement plus faible et une durée d'action plus courte que la ropivacaïne. Il n'existe aucun élément faisant penser à une racémisation in vivo de la ropivacaïne. Les concentrations plasmatiques de ropivacaïne dépendent de la dose, de la voie d'administration et de la vascularisation du site d'injection. La ropivacaïne présente une pharmacocinétique linéaire et la Cmax plasmatique est proportionnelle à la dose. La ropivacaïne présente une absorption complète et biphasique à partir de l'espace péridural avec une demi-vie des deux phases de l'ordre de 14 minutes et de 4 heures chez les adultes. L'absorption lente est le facteur limitant l'élimination de la ropivacaïne, d'où la demi-vie d'élimination apparente plus longue après administration péridurale qu'après administration intraveineuse. La clairance plasmatique totale moyenne de la ropivacaïne est de l'ordre de 440 ml/min, la clairance rénale est de 1 ml/min, le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 47 L et la demi-vie terminale de 1,8 h après une administration intraveineuse. Le taux d'extraction hépatique intermédiaire de la ropivacaïne est de l'ordre de 0,4. Le produit est principalement lié à l'a1-glycoprotéine acide dans le plasma avec un pourcentage de fraction non liée de l'ordre de 6%. Pendant des perfusions péridurales continues, une élévation des concentrations plasmatiques totales, liée à une élévation post-opératoire de l'a1-glycoprotéine acide a été observée. Les variations de concentration de la fraction non liée, c'est-à-dire pharmacologiquement active, ont été bien inférieures à celles des concentrations plasmatiques totales. Chez les enfants âgés entre 1 et 12 ans, la pharmacocinétique de la ropivacaïne après anesthésie locorégionale ne semble pas corrélée avec l'âge. Dans ce groupe d'âge, la ropivacaïne a une clairance plasmatique totale de l'ordre de 7,5 ml/min Kg, une clairance plasmatique de la fraction non liée de 0,15 L/min Kg, un volume de distribution à l'équilibre de 2,4 L/Kg, une fraction non liée de 5 % et une demi-vie terminale de 3 heures. La ropivacaïne montre une absorption biphasique à partir de l'espace péridural caudal. La clairance rapportée à la masse corporelle dans ce groupe d'âge est similaire à celle des adultes. La ropivacaïne traverse facilement le placenta et l'équilibre des concentrations de la fraction non liée sera rapidement atteint. La liaison aux protéines plasmatiques est plus faible chez le foetus que chez la mère donnant des concentrations plasmatiques totales plus faibles chez le foetus que chez la mère. Métabolisme et élimination La ropivacaïne subit une métabolisation importante, principalement par hydroxylation aromatique. Au total, 86% de la dose sont excrétés dans les urines après administration intraveineuse dont seulement 1% sous forme inchangée. Le métabolite principal est la 3-hydroxy-ropivacaïne dont 37% sont excrétés dans les urines, principalement sous forme conjuguée. L'excrétion urinaire de la 4-hydroxy-ropivacaïne, du métabolite N-déalkylé (PPX) et du métabolite 4-hydroxy-déalkylé représente 1 à 3% de la quantité excrétée. La 3-hydroxy-ropivacaïne conjuguée et non-conjuguée présente des concentrations à peine décelables dans le plasma. Une altération de la fonction rénale a peu ou pas d'influence sur la pharmacocinétique de la ropivacaïne. La clairance rénale du PPX est corrélée de façon significative à la clairance de la créatinine. Une absence de corrélation entre l'exposition totale, exprimée en ASC, et la clairance de la créatinine indique que la clairance totale du PPX comprend une élimination non rénale, en plus de l'excrétion rénale. Certains patients atteints d'insuffisance rénale peuvent présenter une exposition accrue au PPX résultant d'une faible clairance non-rénale. En raison de la toxicité sur le SNC plus faible pour le PPX que pour la ropivacaïne, les conséquences cliniques sont considérées comme négligeables lors d'un traitement à court terme. Aucune étude n'a été réalisée chez les patients dialysés atteints d'insuffisance rénale au stade terminal. Population pédiatrique La pharmacocinétique de la ropivacaïne chez l'enfant a été déterminée par une analyse pharmacocinétique sur une population poolée avec des données recueillies chez 192 enfants de 0 à 12 ans. Jusqu'à maturité de la fonction hépatique, la clairance de la fraction non liée de la ropivacaïne et du métabolite PPX, ainsi que le volume de distribution de la fraction non liée de ropivacaïne dépendent à la fois du poids corporel et de l'âge ; ensuite ces variables dépendent principalement du poids corporel. La maturation de la clairance de la fraction non liée de la ropivacaïne paraît être complète à l'âge de 3 ans, celle du PPX à l'âge d'un an, et celle du volume de distribution de la ropivacaïne non liée à l'âge de 2 ans. Le volume de distribution du PPX non lié dépend seulement du poids corporel. Comme le PPX a une demi-vie plus longue et une clairance plus faible, il peut s'accumuler au cours de la perfusion péridurale. La clairance de la ropivacaïne non liée (Clu) pour des âges supérieurs à 6 mois atteint des valeurs dans les limites de celles de l'adulte. Les valeurs de la clairance totale de la ropivacaïne (Cl) mentionnées dans le tableau ci-dessous sont celles qui ne sont pas influencées par l'élévation postopératoire de l'a1- glycoprotéine acide. Estimation des paramètres pharmacocinétiques obtenus à partir de l'analyse pharmacocinétique d'une population pédiatrique poolée
a) Poids corporel médian en fonction de l'âge selon les données OMS b) Clairance de la ropivacaïne non liée c) Volume de distribution de la ropivacaïne non liée d) Clairance de la ropivacaïne totale e) Demi-vie terminale de la ropivacaïne f) Demi-vie terminale de PPX La moyenne simulée de la concentration plasmatique maximale (Cumax) non liée après un bloc caudal unique a tendance à être plus élevée chez les nouveau-nés et le temps pour atteindre la Cumax (tmax) diminue avec l'âge. La moyenne simulée de la concentration plasmatique maximale (Cumax) non liée à la fin des 72 heures de la perfusion péridurale continue aux doses recommandées montre aussi des taux plus élevés chez les nouveau-nés en comparaison aux nourrissons et aux enfants. Voir aussi rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi. Moyenne simulée et limites observées de la concentration plasmatique maximale non liée (Cumax) après un bloc caudal unique
a) concentration plasmatique maximale non liée b) temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale non liée c) concentration plasmatique maximale non liée observée et « dose-normalisée » A 6 mois, valeur-seuil pour l'adaptation de la dose recommandée lors de la perfusion péridurale continue, la clairance de la ropivacaïne non liée atteint 34%, et celle du PPX non lié 71% de leurs valeurs à maturité. L'exposition systémique est plus élevée chez les nouveau-nés, et est aussi un peu plus élevée chez les nourrissons entre 1 et 6 mois, par comparaison aux enfants plus âgés, ce qui est dû à l'immaturité de leur fonction hépatique. Cependant, ceci est partiellement compensé par une dose recommandée 50% plus faible pour la perfusion continue chez les nourrissons de moins de 6 mois. Des simulations de la somme des concentrations plasmatiques des fractions non liées de ropivacaïne et de PPX, basées sur les paramètres pharmacocinétiques et leur variance obtenus dans l'analyse de population, montrent que pour un bloc caudal unique, la dose recommandée doit être multipliée par un facteur 2,7 dans le groupe le plus jeune, et un facteur 7,4 dans le groupe d'âge entre 1 et 10 ans pour que la limite supérieure prédite de l'intervalle de confiance à 90% atteigne le seuil de toxicité. Les facteurs de multiplication correspondants pour la perfusion péridurale sont respectivement de 1,8 et 3,8. Dans une étude clinique réalisée chez des enfants de 1 à 12 ans (n=22) pour un bloc nerveux unique ilio inguinal - ilio hypogastrique utilisant 3 mg/kg de ropivacaïne 5 mg/ml, l'absorption de la ropivacaïne était rapide avec un pic de concentrations plasmatiques atteint 15-64 minutes après le début de l'injection. Pour la ropivacaïne totale, la valeur moyenne de Cmax était de 1,5 ± 0,9 mg/L (avec une valeur la plus élevée de 4,8 mg/L) avec une demi-vie moyenne d'élimination de 2,0 ± 1,7 heures. La concentration plasmatique calculée de la fraction non liée après 30 minutes était de 0,05 ± 0,03 mg/L et l'intervalle de Cmax est 0,02 - 0,136 mg/L. Des simulations de la somme des concentrations plasmatiques des fractions non liées de ropivacaïne et PPX, basées sur les paramètres pharmacocinétiques et leur variance obtenus dans l'analyse de population, montrent que pour les nourrissons et les enfants âgés de 1 à 12 ans recevant une dose de 3 mg/Kg pour un bloc nerveux périphérique (iléo-inguinal) unique, le pic de concentration moyenne de la fraction non liée atteint après 0,8 heures est de 0,0347 mg/L, un dixième de la valeur seuil de toxicité. La valeur haute de l'intervalle de confiance supérieur à 90% pour la concentration non liée est 0,074 mg/L, un cinquième de la valeur seuil de toxicité. Dans une étude publiée comparant la pharmacocinétique d'une injection unique de ropivacaïne 5 mg/ml pour un bloc nerveux unique ilio inguinal - ilio hypogastrique et utilisant la technique des ultra-sons versus la technique classique. La technique des ultras sons a résulté en une augmentation de 45 - 56 % des niveaux de Cmax et des ASC, respectivement et d'une diminution de 19 % du temps nécessaire à l'obtention de la concentration plasmatique maximale. De ce fait, des doses plus faibles peuvent être utilisées avec la technique des ultras sons (voir rubrique Posologie et mode d'administration). |
Les études pharmacologiques de sécurité d'emploi, de toxicité à dose unique et doses répétées, les études de reproduction, de génotoxicité et de toxicité locale, n'ont pas mis en évidence de risque pour l'espèce humaine en dehors de ceux attendus du fait des effets pharmacodynamiques des doses élevées de ropivacaïne (par exemple troubles du système nerveux central incluant convulsions et cardiotoxicité). |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments. Une précipitation peut survenir dans les solutions alcalines en raison de la faible solubilité de la ropivacaïne à pH > 6,0. |
Durée de conservation : Avant ouverture : 3 ans. Après ouverture : ce produit doit être utilisé immédiatement. Précautions particulières de conservation : |
10 ml en ampoules transparentes en polypropylène ; boîte de 1, 5 ou 10 avec/sans suremballage stérile. Ces ampoules en polypropylène sont spécialement conçues pour s'adapter aux seringues Luer Lock et Luer fit. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. |
Manipulation ROPIVACAINE KABI 5 mg/ml, solution injectable en ampoule est destiné à l'usage unique. Toute solution non utilisée doit être jetée. Ce médicament doit être inspecté visuellement avant utilisation. La solution ne doit être utilisée que si elle est limpide exempte de particules et si le contenant n'est pas endommagé. Les ampoules ne doivent pas être re-stérilisées à l'autoclave. Elimination des déchets Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. |
Liste II. Médicament réservé à l'usage hospitalier. |
Code CIP7 | 5774290 |
Code CIP13 | 3400957742904 (Code 13 référent) |
Code UCD7 | 9361432 |
Code UCD13 | 3400893614327 |
Code CIS | 65878914 |
Médicament T2A | Non |
Laboratoire titulaire AMM | FRESENIUS KABI FRANCE |
Laboratoire exploitant | FRESENIUS KABI FRANCE 2 PLACE DU MARIVEL 92316 SEVRES CEDEX Tel : 01 41 14 26 00 Fax : 01 41 14 26 05 Site Web : http://www.fresenius-kabi.com/fr |
Tarif de responsabilité UCD pour tarification à l'activité (HT) | Agréé collectivité |
Médicament d'exception | Non |
Agrément collectivités | Oui |
Liste | Liste II |
Statut | Médicament - AMM |
Date AMM | 22/11/2010 |
Rectificatif d'AMM | 10/10/2023 |